Santé
Covid-19 : la troisième vague est psychiatrique
À l'heure actuelle, un français sur cinq penserait au suicide. Le chiffre, dévoilé par une récente étude menée par la Fondation Jean Jaurès, a de quoi faire froid dans le dos : 20% des Français envisageraient donc de se suicider. Pour le philosophe Damien Le Guay, spécialiste de l’éthique de fin de vie, "la vague de dépression qui arrive est inédite par son ampleur." Olivier Véran le reconnaissait récemment tout autant : entre maladie, confinement et carcan sanitaire au quotidien, la santé mentale des Français se dégrade à toute vitesse.
Les indices sont hélas assez clairs : la troisième vague de l’épidémie de Covid-19 est psychiatrique, et elle est déjà là. Ainsi selon les chiffres de Santé Publique, le taux d’anxiété des Français a doublé en raison du confinement, passant de 13,5% fin mars 2020 à 26,5% actuellement. De même, au printemps, on recensait 9,7% de dépressifs en France; on en recense 21% au lendemain du second confinement. En toute logique, parallèlement, la consommation des antidépresseurs a augmenté de 20% par confinement. Alors qu’elle est d'ordinaire déjà élevée en France, les conséquences du cocktail calmant - isolement laisse présager le pire, comme le rappelle l’étude de la fondation Jean Jaurès. Cette fois, pas sûr que la création d’un nouveau numéro vert suffise à sauver la santé mentale des traumatisés du Covid-19, tant l’ambiance est délétère. La récente tentative de faire voter en urgence un texte faisant des Français non vaccinés des citoyens de seconde zone, au droit de vie sociale ou de déplacement restreint, ne devrait rien arranger au moral de nos concitoyens.
Selon le psychiatre Serge Hefez, interrogé sur l’antenne d’Europe 1, "les Français vont très mal. 20% de la population commence à basculer dans la psychiatrie. Nous sommes dans cette troisième vague psychiatrique avec des risques suicidaires, des états de sidération anxieuse. Il faut vraiment des diagnostics et des soins pour ces personnes." Avec 15 millions de nos concitoyens en dépression et 13 millions ayant des pensées suicidaires, comme le rappelle un ancien slogan du Secours Catholique, "il appartient à chacun de penser à tous."
Les indices sont hélas assez clairs : la troisième vague de l’épidémie de Covid-19 est psychiatrique, et elle est déjà là. Ainsi selon les chiffres de Santé Publique, le taux d’anxiété des Français a doublé en raison du confinement, passant de 13,5% fin mars 2020 à 26,5% actuellement. De même, au printemps, on recensait 9,7% de dépressifs en France; on en recense 21% au lendemain du second confinement. En toute logique, parallèlement, la consommation des antidépresseurs a augmenté de 20% par confinement. Alors qu’elle est d'ordinaire déjà élevée en France, les conséquences du cocktail calmant - isolement laisse présager le pire, comme le rappelle l’étude de la fondation Jean Jaurès. Cette fois, pas sûr que la création d’un nouveau numéro vert suffise à sauver la santé mentale des traumatisés du Covid-19, tant l’ambiance est délétère. La récente tentative de faire voter en urgence un texte faisant des Français non vaccinés des citoyens de seconde zone, au droit de vie sociale ou de déplacement restreint, ne devrait rien arranger au moral de nos concitoyens.
Selon le psychiatre Serge Hefez, interrogé sur l’antenne d’Europe 1, "les Français vont très mal. 20% de la population commence à basculer dans la psychiatrie. Nous sommes dans cette troisième vague psychiatrique avec des risques suicidaires, des états de sidération anxieuse. Il faut vraiment des diagnostics et des soins pour ces personnes." Avec 15 millions de nos concitoyens en dépression et 13 millions ayant des pensées suicidaires, comme le rappelle un ancien slogan du Secours Catholique, "il appartient à chacun de penser à tous."