Santé
COVID-19 : de nouveaux indices renforcent les soupçons sur l’origine de l’épidémie
De nombreuses zones d’ombre subsistent quant à l’origine du virus qui a entraîné la pandémie que nous connaissons depuis le début de 2020. On ne sait pas de manière certaine si ce nouveau coronavirus a été transmis par un animal sauvage ou s’il a échappé des laboratoires de Wuhan. La preuve est faite, cependant, que des expériences de « gain de fonction » se déroulaient bien dans ces laboratoires. Ces recherches, conduites dans des structures dont les garanties de sûreté ne sont pas optimales, consistaient à augmenter la dangerosité de coronavirus chimériques conçus par les scientifiques chinois (ce qu’ils ont toujours nié). Ce n’est pas tout ! Les fonds qui ont servi à financer ces joyeusetés laborantines proviennent en partie des contribuables américains… Les transferts de fonds ont été opérés par le biais d’une fondation, EcoHealth Alliance, présidée par un scientifique britannique, Peter Daszak (voir LSDJ 1310). A l’instar de leurs camarades chinois, les hauts fonctionnaires de la Santé américains, dont Anthony Fauci, responsable de la lutte anti-Covid, ont nié toute implication dans un scénario qu’ils raillaient comme de la « science-fiction complotiste ».
900 pages de documentation, obtenues par le magazine en ligne d’investigation The Intercept, prouvent les liens financiers, révèle Ian Birrel pour Unherd (voir en lien ci-dessous). Par deux fois, en 2014 et 2019, des subventions ont été versées par le NIH (autorités de la santé U.S.) à la fondation EcoHealth Alliance. Ces mouvements d’argent étaient connus mais les documents obtenus donnent les détails des opérations et leur contexte. Tout d’abord, le NIH a délocalisé des recherches de « gain de fonction » à haut risque alors qu’elles étaient interdites sur le territoire américain de 2014 à 2017. Les documents mettent aussi en lumière la nature des expérimentations dans les laboratoires de Wuhan. Enfin, ces informations mettent en doute l’honnêteté de scientifiques de haut rang. Ils ont en effet travaillé de concert pour barrer la route à toute enquête sérieuse ciblant le laboratoire.
3,1 millions de dollars ont été versés pour comprendre « le risque de l’émergence de coronavirus chez les chauve-souris ». De cette somme, 599 000 dollars furent alloués au laboratoire de Wuhan (WIV). Rappelons que Mme Shi, la responsable au sein du WIV de la recherche sur les maladies infectieuses, a déclaré au New York Times, il y a juste trois mois : « Mon laboratoire n’a jamais conduit d’expériences visant à renforcer la virulence de virus ». Cette affirmation est aujourd’hui contredite par les documents… Par exemple, trois nouveaux virus développés grâce aux dollars U.S. avaient la capacité d’augmenter la charge virale dans les tissus pulmonaires 10 fois plus que le coronavirus présent dans la nature. On parle donc bien de « gains de fonction ». Ce mensonge de Mme Shi, probablement sous forte pression des autorités communistes, renforce le doute sur ses déclarations antérieures. Comme lorsqu’elle a expliqué la disparition d’une base de données contenant 22 000 souches virales, le 12 septembre 2019, à cause d’un « piratage informatique » plusieurs semaines avant que les premières infections soient rapportées à Wuhan.
Anthony Fauci, le conseiller présidentiel américain et responsable des maladies infectieuses au sein de NIH, a nié tout « versement de subvention au WIV pour financer des recherches de gain de fonction ». Il est aujourd’hui en difficulté…
Les papiers obtenus par The Intercept révèlent l’étendue des recherches menées par le WIV et les risques qu’elles comportaient. Le gouvernement chinois profitait des fonds américains pour sponsoriser leurs propres projets. Un détail étrange est relevé par Ian Birrel : la phase la plus dangereuse, qui consistait à analyser la propagation des virus chimériques dans l’organisme de souris génétiquement modifiées, se déroulait au laboratoire au niveau 3 de l’échelle de sureté. Et non dans le laboratoire du plus haut niveau 4 construit avec l’aide des Français… Plus de mille types d’animaux génétiquement modifiés sont élevés dans les laboratoires de niveaux 2 et 3 selon les dires de Mme Shi. Notons que le niveau 2 n’offre guère plus de sécurité qu’une clinique dentaire…
D’après David Asher, enquêteur du Département d’État américain, le premier foyer d’infections connu était au laboratoire de niveau 3 (trois scientifiques malades à quelques jours d’intervalle). Pour lui, c’est sans doute le point de départ de l’épidémie… Peter Daszak a quant à lui vigoureusement défendu ses collègues chinois en dénonçant les « complotistes » qui pointaient du doigt le WIV. Pourtant sa fondation a régulièrement alerté sur les risques encourus par les chercheurs manipulant des animaux dans la nature…
Même l’OMS, par la voix de Peter Ben Embarek qui avait mené l’enquête « éclair » à Wuhan début 2021, estime que l’erreur humaine est « plausible ». Mais cette hypothèse n’est pas tolérable pour les autocrates chinois qui servent un régime infaillible.
900 pages de documentation, obtenues par le magazine en ligne d’investigation The Intercept, prouvent les liens financiers, révèle Ian Birrel pour Unherd (voir en lien ci-dessous). Par deux fois, en 2014 et 2019, des subventions ont été versées par le NIH (autorités de la santé U.S.) à la fondation EcoHealth Alliance. Ces mouvements d’argent étaient connus mais les documents obtenus donnent les détails des opérations et leur contexte. Tout d’abord, le NIH a délocalisé des recherches de « gain de fonction » à haut risque alors qu’elles étaient interdites sur le territoire américain de 2014 à 2017. Les documents mettent aussi en lumière la nature des expérimentations dans les laboratoires de Wuhan. Enfin, ces informations mettent en doute l’honnêteté de scientifiques de haut rang. Ils ont en effet travaillé de concert pour barrer la route à toute enquête sérieuse ciblant le laboratoire.
3,1 millions de dollars ont été versés pour comprendre « le risque de l’émergence de coronavirus chez les chauve-souris ». De cette somme, 599 000 dollars furent alloués au laboratoire de Wuhan (WIV). Rappelons que Mme Shi, la responsable au sein du WIV de la recherche sur les maladies infectieuses, a déclaré au New York Times, il y a juste trois mois : « Mon laboratoire n’a jamais conduit d’expériences visant à renforcer la virulence de virus ». Cette affirmation est aujourd’hui contredite par les documents… Par exemple, trois nouveaux virus développés grâce aux dollars U.S. avaient la capacité d’augmenter la charge virale dans les tissus pulmonaires 10 fois plus que le coronavirus présent dans la nature. On parle donc bien de « gains de fonction ». Ce mensonge de Mme Shi, probablement sous forte pression des autorités communistes, renforce le doute sur ses déclarations antérieures. Comme lorsqu’elle a expliqué la disparition d’une base de données contenant 22 000 souches virales, le 12 septembre 2019, à cause d’un « piratage informatique » plusieurs semaines avant que les premières infections soient rapportées à Wuhan.
Anthony Fauci, le conseiller présidentiel américain et responsable des maladies infectieuses au sein de NIH, a nié tout « versement de subvention au WIV pour financer des recherches de gain de fonction ». Il est aujourd’hui en difficulté…
Les papiers obtenus par The Intercept révèlent l’étendue des recherches menées par le WIV et les risques qu’elles comportaient. Le gouvernement chinois profitait des fonds américains pour sponsoriser leurs propres projets. Un détail étrange est relevé par Ian Birrel : la phase la plus dangereuse, qui consistait à analyser la propagation des virus chimériques dans l’organisme de souris génétiquement modifiées, se déroulait au laboratoire au niveau 3 de l’échelle de sureté. Et non dans le laboratoire du plus haut niveau 4 construit avec l’aide des Français… Plus de mille types d’animaux génétiquement modifiés sont élevés dans les laboratoires de niveaux 2 et 3 selon les dires de Mme Shi. Notons que le niveau 2 n’offre guère plus de sécurité qu’une clinique dentaire…
D’après David Asher, enquêteur du Département d’État américain, le premier foyer d’infections connu était au laboratoire de niveau 3 (trois scientifiques malades à quelques jours d’intervalle). Pour lui, c’est sans doute le point de départ de l’épidémie… Peter Daszak a quant à lui vigoureusement défendu ses collègues chinois en dénonçant les « complotistes » qui pointaient du doigt le WIV. Pourtant sa fondation a régulièrement alerté sur les risques encourus par les chercheurs manipulant des animaux dans la nature…
Même l’OMS, par la voix de Peter Ben Embarek qui avait mené l’enquête « éclair » à Wuhan début 2021, estime que l’erreur humaine est « plausible ». Mais cette hypothèse n’est pas tolérable pour les autocrates chinois qui servent un régime infaillible.
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