Bioéthique
Covid-19 : ce décret qui ouvre une porte discrète à l’euthanasie
C’est un décret cosigné par le premier ministre Edouard Philippe et le ministre de la santé, Olivier Véran. Il a été discrètement publié par le Journal Officiel le 28 mars sous le n°2020-360 mais il commence à faire du bruit. Il permet aux médecins de ville de prescrire jusqu’au 15 avril « en dehors de l’AMM » (autorisation de mise sur le marché) « la spécialité Rivotril© sous forme injectable aux patients atteints ou susceptibles d’être atteints du coronavirus ». Son « objectif » ? « La prise en charge palliative des patients confrontés à un état asphyxique et ne pouvant être admis en réanimation ou pour lesquels une décision de limitation de traitements actifs a été prise. » Or ce médicament, un antiépileptique, est clairement contre-indiqué en cas « d’insuffisance respiratoire grave ».
En clair, des malades peuvent désormais « bénéficier » d’une sédation « compassionnelle » dont ils ne se réveilleront pas. Cette prise en charge « palliative » de malades du Covid-19 peut se dérouler soit à domicile, soit dans le huis-clos des EHPAD d’où sont actuellement exclus les familles et les aumôniers. C’est la réponse du gouvernement à la saturation des services hospitaliers de réanimation, et la conséquence de son refus de permettre aux médecins de ville de prescrire l’hydroxychloroquine en début de maladie, soit par principe, soit -l’un entraînant l’autre- par manque de stocks (alors qu’il travaille à plus de 93% de ses capacités de production pour en fournir sous l’appellation Plaquenil au monde entier, le fabricant français Sanofi attend toujours le feu vert des autorités pour réapprovisionner le marché français…).
Ce nouveau décret est d’autant plus scandaleux que nombre de ces malades auraient sans doute pu être sauvés par l’administration précoce de l’hydroxychloroquine associée à l’azithromycine (le protocole du Pr Didier Raoult) avant que ne survienne leur détresse respiratoire. Cette formule a été jugée la plus efficace contre le covid-19 par un panel de 6000 médecins dans le monde et autorisée aux Etats-Unis par la très rigoureuse Food and Drug Administration. Dans ce pays, une sommité, le docteur Stephen Smith, fondateur du Smith Center for Infectious Diseases and Urban Health, vient de déclarer sur Fox News (2 avril) que pas un seul des 72 patients auxquels il a administré la formule hydroxychloroquine & azithromycine pendant cinq jours n'a eu besoin d'assistance respiratoire. Mais en France, le Haut Conseil de la Santé Publique l’a réservée à la phase la plus aiguë de la maladie, ce qui la rendrait inopérante selon Didier Raoult et plusieurs infectiologues... D’un côté, un décret très restrictif concernant la chloroquine, interdisant aux médecins libéraux de l'utiliser pour des patients présentant un début d'infection au Covid-19 et pas encore de détresse respiratoire, en attendant des études scientifiques pour un produit massivement utilisé depuis 1949, de l’autre, ce décret des plus… expéditifs ! Pour administrer le Rivotril hors AMM, plus besoin de s’encombrer d’études scientifiques !
Ce décret provoque un tollé chez les médecins. Notamment en Corse, où de nombreux médecins demandent la possibilité d'appliquer le protocole mis en place par le professeur Raoult à l'IHU de Marseille. Invoquant le serment d’Hippocrate, les médecins de l'Associu corsu di a salute (Association corse de la santé) dénoncent « un tri barbare et arbitraire de patients par des médecins à qui on aurait refusé en amont les moyens du diagnostic et du traitement. »
En clair, des malades peuvent désormais « bénéficier » d’une sédation « compassionnelle » dont ils ne se réveilleront pas. Cette prise en charge « palliative » de malades du Covid-19 peut se dérouler soit à domicile, soit dans le huis-clos des EHPAD d’où sont actuellement exclus les familles et les aumôniers. C’est la réponse du gouvernement à la saturation des services hospitaliers de réanimation, et la conséquence de son refus de permettre aux médecins de ville de prescrire l’hydroxychloroquine en début de maladie, soit par principe, soit -l’un entraînant l’autre- par manque de stocks (alors qu’il travaille à plus de 93% de ses capacités de production pour en fournir sous l’appellation Plaquenil au monde entier, le fabricant français Sanofi attend toujours le feu vert des autorités pour réapprovisionner le marché français…).
Ce nouveau décret est d’autant plus scandaleux que nombre de ces malades auraient sans doute pu être sauvés par l’administration précoce de l’hydroxychloroquine associée à l’azithromycine (le protocole du Pr Didier Raoult) avant que ne survienne leur détresse respiratoire. Cette formule a été jugée la plus efficace contre le covid-19 par un panel de 6000 médecins dans le monde et autorisée aux Etats-Unis par la très rigoureuse Food and Drug Administration. Dans ce pays, une sommité, le docteur Stephen Smith, fondateur du Smith Center for Infectious Diseases and Urban Health, vient de déclarer sur Fox News (2 avril) que pas un seul des 72 patients auxquels il a administré la formule hydroxychloroquine & azithromycine pendant cinq jours n'a eu besoin d'assistance respiratoire. Mais en France, le Haut Conseil de la Santé Publique l’a réservée à la phase la plus aiguë de la maladie, ce qui la rendrait inopérante selon Didier Raoult et plusieurs infectiologues... D’un côté, un décret très restrictif concernant la chloroquine, interdisant aux médecins libéraux de l'utiliser pour des patients présentant un début d'infection au Covid-19 et pas encore de détresse respiratoire, en attendant des études scientifiques pour un produit massivement utilisé depuis 1949, de l’autre, ce décret des plus… expéditifs ! Pour administrer le Rivotril hors AMM, plus besoin de s’encombrer d’études scientifiques !
Ce décret provoque un tollé chez les médecins. Notamment en Corse, où de nombreux médecins demandent la possibilité d'appliquer le protocole mis en place par le professeur Raoult à l'IHU de Marseille. Invoquant le serment d’Hippocrate, les médecins de l'Associu corsu di a salute (Association corse de la santé) dénoncent « un tri barbare et arbitraire de patients par des médecins à qui on aurait refusé en amont les moyens du diagnostic et du traitement. »