Société
Famille : Les violences conjugales à la hausse en 2016
Faut-il y voir un symptôme d’une société aux dysfonctionnements de plus en plus conséquents ? Ou bien une certaine forme d’échec tant de la prévention que des dispositifs d’aide aux victimes, face à une violence quotidienne banalisée et à la récidive ? Les violences conjugales ont fait 157 victimes en France l’an passé. Mais plus d’un tiers (près de 37%) des auteurs d'homicide étaient déjà connus des service de police ou de gendarmerie.
Sans surprise, les trois quarts des victimes sont des femmes : 123 d’entre elles sont décédées, ainsi que 34 hommes, victimes de leur conjoint, compagnon, compagne, amant(e) ou ex-amant(e) en 2016 selon des chiffres du ministère de l'Intérieur rendus publics ce vendredi. Soit 13 de plus que l'année précédente,
Au sein des couples "officiels" (conjoint, concubin, pacsé ou ex), l'étude des Directions générales de la police et de la gendarmerie, et de la Délégation aux victimes dénombre 138 décès en 2016 : 109 femmes ont été victimes de leur compagnon ou ex-compagnon, 28 hommes victimes de leur compagne ou ex-compagne, et un homme victime de son compagnon. À noter que, sur les 28 femmes auteures d'homicides commis sur leur conjoint, 17 d'entre elles étaient victimes de violences de la part de leur partenaire. A ces chiffres s'ajoutent 19 homicides (commis sur 14 femmes et cinq hommes) au sein de couples "non officiels".
Selon l'étude, menée pour la onzième année consécutive, 25 enfants, contre 36 en 2015, ont également été tués: neuf mineurs par leur père en même temps que leur mère, et 16 dans le cadre de violences conjugales, sans que l'autre parent soit tué. Mais il ne faut pas oublier, dans ce décompte macabre, les proches et les familles, dommages collatéraux de ces meurtres : les 138 homicides dans des couples "officiels" ont engendré 12 enfants orphelins de père et de mère, 54 orphelins de mère et 22 orphelins de père. Lors de la publication de ces chiffres, le ministère de la justice a annoncé son intention de renforcer le dispositif « Téléphone Grave danger » « qui a fait ses preuves et sauvé des vies ».
Sans surprise, les trois quarts des victimes sont des femmes : 123 d’entre elles sont décédées, ainsi que 34 hommes, victimes de leur conjoint, compagnon, compagne, amant(e) ou ex-amant(e) en 2016 selon des chiffres du ministère de l'Intérieur rendus publics ce vendredi. Soit 13 de plus que l'année précédente,
Au sein des couples "officiels" (conjoint, concubin, pacsé ou ex), l'étude des Directions générales de la police et de la gendarmerie, et de la Délégation aux victimes dénombre 138 décès en 2016 : 109 femmes ont été victimes de leur compagnon ou ex-compagnon, 28 hommes victimes de leur compagne ou ex-compagne, et un homme victime de son compagnon. À noter que, sur les 28 femmes auteures d'homicides commis sur leur conjoint, 17 d'entre elles étaient victimes de violences de la part de leur partenaire. A ces chiffres s'ajoutent 19 homicides (commis sur 14 femmes et cinq hommes) au sein de couples "non officiels".
Selon l'étude, menée pour la onzième année consécutive, 25 enfants, contre 36 en 2015, ont également été tués: neuf mineurs par leur père en même temps que leur mère, et 16 dans le cadre de violences conjugales, sans que l'autre parent soit tué. Mais il ne faut pas oublier, dans ce décompte macabre, les proches et les familles, dommages collatéraux de ces meurtres : les 138 homicides dans des couples "officiels" ont engendré 12 enfants orphelins de père et de mère, 54 orphelins de mère et 22 orphelins de père. Lors de la publication de ces chiffres, le ministère de la justice a annoncé son intention de renforcer le dispositif « Téléphone Grave danger » « qui a fait ses preuves et sauvé des vies ».