Économie
Coronavirus : encore des centaines de milliers de destructions d’emploi
Le pire de la crise économique engendrée par la pandémie n’est pas derrière nous : il est devant. Si les Français se croient encore pour une majorité épargnés par les conséquences de la crise sanitaire, les destruction d’emploi se comptent en fait déjà par centaines de milliers. Et ce n'est hélas que le début.
Durant le premier trimestre, le confinement total du pays a entraîné la destruction d’environ un demi million d’emplois. Les chiffres du deuxième trimestre viennent d’être dévoilés : ce sont 227 900 emplois qui ont disparu dans le secteur privé. Impossible de parler d’amélioration, juste d’un ralentissement de l’aggravation. Face aux incertitudes, c’est le secteur de l’intérim, l’un des premiers à l’arrêt avec la crise du coronavirus (-40,4% au premier trimestre), qui reprend des couleurs, avec 108 500 emplois créés dans ce secteur, selon les chiffres de l’Insee.
Au total, l’emploi salarié a encore baissé de 0,6% au second semestre, après -2,8% au premier. À titre de comparaison, au pire de la crise de 2008-2009, le recul avait été de 1,7% entre septembre 2008 et mars 2009. La France fait donc face à la plus forte baisse sur un semestre enregistrée depuis l’apparition de cet indice au sein de l’Insee, en 1970. Et demain ?
Durant le premier trimestre, le confinement total du pays a entraîné la destruction d’environ un demi million d’emplois. Les chiffres du deuxième trimestre viennent d’être dévoilés : ce sont 227 900 emplois qui ont disparu dans le secteur privé. Impossible de parler d’amélioration, juste d’un ralentissement de l’aggravation. Face aux incertitudes, c’est le secteur de l’intérim, l’un des premiers à l’arrêt avec la crise du coronavirus (-40,4% au premier trimestre), qui reprend des couleurs, avec 108 500 emplois créés dans ce secteur, selon les chiffres de l’Insee.
Au total, l’emploi salarié a encore baissé de 0,6% au second semestre, après -2,8% au premier. À titre de comparaison, au pire de la crise de 2008-2009, le recul avait été de 1,7% entre septembre 2008 et mars 2009. La France fait donc face à la plus forte baisse sur un semestre enregistrée depuis l’apparition de cet indice au sein de l’Insee, en 1970. Et demain ?