Histoire
Quand une défaite redore le blason d’une ville
Un film à grand spectacle sur la bataille de Dunkerque du 25 mai au 3 juin 1940 sortira le 19 juillet. Il s’appellera tout simplement « Dunkerque » et a été tourné sur place. Double jackpot pour cette ville mal-aimée !
« Le film hollywoodien pourrait, dans les mois qui viennent, attirer les visiteurs et métamorphoser l'image de la ville » souligne RTL qui présente bien l’enjeu à la fois économique et historique de ce long métrage de Christopher Nolan dont on peut voir ici la bande annonce.
Le mérite en revient largement au maire, Patrice Vergriete, qui a su convaincre la Warner de tourner le film sur les lieux de la tragédie plutôt qu’en Normandie, en Belgique et aux Pays-Bas comme c’était envisagé. Il a notamment pesé auprès du directeur du port pour obtenir la suppression des poteaux des feux de signalisation des navires, trop modernes, et la reconstitution de la jetée telle qu'elle existait en 1940.
Le tournage a déjà généré 4,5 millions d'euros en sécurité, en nuits d'hôtel et en restauration. Le succès espéré du film aurait en outre d’importantes retombées touristiques.
L’autre réhabilitation à laquelle pourrait contribuer ce film est historique : la déroute de Dunkerque est déjà tenue pour une victoire par les Britanniques, car ils sont parvenus à évacuer par mer le gros de leurs troupes (340.000 hommes). Beaucoup d’historiens considèrent que l’hésitation d’Hitler qui, au lieu de pousser son avantage, stoppa les panzers de Guderian avant le rivage, fut une faute stratégique qui sauva l’Angleterre. Espérons toutefois que ce film anglo-saxon n’oubliera pas le sacrifice héroïque de 30.000 soldats français qui permit ce qu’on a appelé aussi « le miracle de Dunkerque ».
« Le film hollywoodien pourrait, dans les mois qui viennent, attirer les visiteurs et métamorphoser l'image de la ville » souligne RTL qui présente bien l’enjeu à la fois économique et historique de ce long métrage de Christopher Nolan dont on peut voir ici la bande annonce.
Le mérite en revient largement au maire, Patrice Vergriete, qui a su convaincre la Warner de tourner le film sur les lieux de la tragédie plutôt qu’en Normandie, en Belgique et aux Pays-Bas comme c’était envisagé. Il a notamment pesé auprès du directeur du port pour obtenir la suppression des poteaux des feux de signalisation des navires, trop modernes, et la reconstitution de la jetée telle qu'elle existait en 1940.
Le tournage a déjà généré 4,5 millions d'euros en sécurité, en nuits d'hôtel et en restauration. Le succès espéré du film aurait en outre d’importantes retombées touristiques.
L’autre réhabilitation à laquelle pourrait contribuer ce film est historique : la déroute de Dunkerque est déjà tenue pour une victoire par les Britanniques, car ils sont parvenus à évacuer par mer le gros de leurs troupes (340.000 hommes). Beaucoup d’historiens considèrent que l’hésitation d’Hitler qui, au lieu de pousser son avantage, stoppa les panzers de Guderian avant le rivage, fut une faute stratégique qui sauva l’Angleterre. Espérons toutefois que ce film anglo-saxon n’oubliera pas le sacrifice héroïque de 30.000 soldats français qui permit ce qu’on a appelé aussi « le miracle de Dunkerque ».
