International
Ces pays qui refusent d’inclure l’avortement dans la « santé reproductive »
Les 25 ans de la Conférence internationale sur la Population et le Développement (CIPD) ont été célébrés au sommet de Nairobi, du 12 au 14 novembre. Mais cette conférence organisée par le Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP), avec cette année les gouvernements du Kenya et du Danemark, mérite-t-elle encore d’être appelée « internationale » ? Elle a certes réuni à Nairobi environ 9500 participants (ministres, parlementaires, experts, organisations, bailleurs de fonds…) venus de quelque 170 pays, mais lors de la première conférence, tenue en 1994 au Caire, 179 pays étaient représentés. Ils avaient alors adopté un programme d'action, portant principalement sur « les droits reproductifs des femmes » qui, loin de promouvoir l’avortement, affirmait au contraire que « L’avortement ne devrait, en aucun cas, être promu en tant que méthode de planification familiale. »
Depuis, en raison de la posture pro-avortement de la conférence, dix pays se sont mis en retrait, et parmi eux, non des moindres : les Etats-Unis, le Brésil et l’Egypte. En 2017, l'administration Trump avait décidé de ne plus financer le FNUAP, justifiant cette décision par le fait que l'organisation « soutient ou participe à la gestion d'un programme d'avortement coercitif et de stérilisation involontaire ». Dans une tribune publiée le 12 novembre dans le journal kényan Daily Nation, l'ambassadeur américain au Kenya, Kyle McCarter, a déploré le manque de « diversité d'opinions » au sein de la conférence. « Bien que nous appréciions le désir du Kenya d'accueillir la conférence (...), la réalité est que les groupes pro-avortement l'utilisent comme un moyen pour faire avancer leur agenda ».
A Nairobi, plusieurs pays européens dont la France, ainsi que la Commission européenne et le Canada, se sont engagés avec des acteurs du secteur privé à verser au moins 10 milliards de dollars sur les dix prochaines années pour les « droits reproductifs des femmes ». Mais le gouvernement américain maintient la suspension des programmes finançant l’avortement. Valérie Huber, du département américain de la Santé et des services sociaux, a précisé que les Etats-Unis cherchaient à combattre la violence sexiste en investissant dans des programmes qui respectent les droits des femmes et des filles, sans compromettre « la valeur inhérente à toute vie humaine - née ou à naître ». Elle a ajouté que si les États-Unis étaient déterminés à continuer de financer la planification familiale, les programmes devraient offrir aux femmes des alternatives à l'avortement : « Nous ne pouvons pas soutenir une éducation sexuelle qui n'engage pas suffisamment les parents et qui promeut l'avortement comme méthode de planification familiale. » Elle a enfin rappelé qu’« il n'existe pas de droit international à l'avortement. En fait, le droit international stipule clairement que chacun a droit à la vie ».
Depuis, en raison de la posture pro-avortement de la conférence, dix pays se sont mis en retrait, et parmi eux, non des moindres : les Etats-Unis, le Brésil et l’Egypte. En 2017, l'administration Trump avait décidé de ne plus financer le FNUAP, justifiant cette décision par le fait que l'organisation « soutient ou participe à la gestion d'un programme d'avortement coercitif et de stérilisation involontaire ». Dans une tribune publiée le 12 novembre dans le journal kényan Daily Nation, l'ambassadeur américain au Kenya, Kyle McCarter, a déploré le manque de « diversité d'opinions » au sein de la conférence. « Bien que nous appréciions le désir du Kenya d'accueillir la conférence (...), la réalité est que les groupes pro-avortement l'utilisent comme un moyen pour faire avancer leur agenda ».
A Nairobi, plusieurs pays européens dont la France, ainsi que la Commission européenne et le Canada, se sont engagés avec des acteurs du secteur privé à verser au moins 10 milliards de dollars sur les dix prochaines années pour les « droits reproductifs des femmes ». Mais le gouvernement américain maintient la suspension des programmes finançant l’avortement. Valérie Huber, du département américain de la Santé et des services sociaux, a précisé que les Etats-Unis cherchaient à combattre la violence sexiste en investissant dans des programmes qui respectent les droits des femmes et des filles, sans compromettre « la valeur inhérente à toute vie humaine - née ou à naître ». Elle a ajouté que si les États-Unis étaient déterminés à continuer de financer la planification familiale, les programmes devraient offrir aux femmes des alternatives à l'avortement : « Nous ne pouvons pas soutenir une éducation sexuelle qui n'engage pas suffisamment les parents et qui promeut l'avortement comme méthode de planification familiale. » Elle a enfin rappelé qu’« il n'existe pas de droit international à l'avortement. En fait, le droit international stipule clairement que chacun a droit à la vie ».