Bioéthique
Vers un droit de vie et de mort officiel ?
Se dirige-t-on, dans nos démocraties où l'on se gargarise tant de la notion de progrès, vers un droit de vie et de mort de l'Etat et de la justice sur chaque citoyen ? C'est ce que pourrait laisser entendre
la décision que viennent de rendre la justice britannique et la Cour européenne des droits de l'homme, qui semble en l'occurence bien peu mériter son nom...
En effet, contre l'avis de ses parents, toutes deux ont autorisé la fin du maintien en vie d'un bébé 10 mois, atteint d'une maladie génétique. Dans son arrêt définitif rendu mardi, la CEDH dit approuver la façon dont les tribunaux britanniques se sont saisis de l'affaire. Les parents de Charlie, Connie Yates et Chris Gard, l'avaient saisie en février dernier après que la Haute Cour britannique eut autorisé la fin de la ventilation artificielle de l'enfant. L'hôpital où le bébé était traité, le Great Ormond Street Hospital à Londres, estimait que les soins palliatifs ne faisaient que prolonger les souffrances du bébé.
La Haute Cour britannique avait donné raison à l'hôpital le 6 juin au motif principal que les perspectives de guérison de l'enfant étaient faibles. Il suffit donc désormais de perspectives de guérison faible pour être, en toute légalité, condamné à mort, que l'on soit en fin de vie ou petit enfant...
Le pape François a apporté dimanche dernier son soutien aux parents de ce bébé britannique de dix mois. «Le Saint-Père suit avec affection et émotion l'affaire du petit Charlie Gard et exprime sa proximité à ses parents», a indiqué le Vatican dans un communiqué. «Il prie pour eux dans l'espoir que leur désir d'accompagner et de s'occuper de leur enfant ne soit pas dédaigné», a-t-il ajouté.
la décision que viennent de rendre la justice britannique et la Cour européenne des droits de l'homme, qui semble en l'occurence bien peu mériter son nom...
En effet, contre l'avis de ses parents, toutes deux ont autorisé la fin du maintien en vie d'un bébé 10 mois, atteint d'une maladie génétique. Dans son arrêt définitif rendu mardi, la CEDH dit approuver la façon dont les tribunaux britanniques se sont saisis de l'affaire. Les parents de Charlie, Connie Yates et Chris Gard, l'avaient saisie en février dernier après que la Haute Cour britannique eut autorisé la fin de la ventilation artificielle de l'enfant. L'hôpital où le bébé était traité, le Great Ormond Street Hospital à Londres, estimait que les soins palliatifs ne faisaient que prolonger les souffrances du bébé.
La Haute Cour britannique avait donné raison à l'hôpital le 6 juin au motif principal que les perspectives de guérison de l'enfant étaient faibles. Il suffit donc désormais de perspectives de guérison faible pour être, en toute légalité, condamné à mort, que l'on soit en fin de vie ou petit enfant...
Le pape François a apporté dimanche dernier son soutien aux parents de ce bébé britannique de dix mois. «Le Saint-Père suit avec affection et émotion l'affaire du petit Charlie Gard et exprime sa proximité à ses parents», a indiqué le Vatican dans un communiqué. «Il prie pour eux dans l'espoir que leur désir d'accompagner et de s'occuper de leur enfant ne soit pas dédaigné», a-t-il ajouté.