International
Bangladesh, guère d’éthique sur les étiquettes
D’où viennent les vêtements que vous portez ? Où et comment ont-ils été produits ? Ont-ils traversé la planète après avoir été fabriqués par une main-d’œuvre sous-payée au bout du monde ? Regardez sur leur étiquette et vous le saurez sans doute. Du Bangladesh ? C’est probable. Au-delà d’être l’industrie la plus polluante qui soit, le textile pose encore et toujours la question des conditions de production et de rémunération.
Ainsi, au Bangladesh, 80% de la main d’œuvre locale est composée de femmes. Le mois dernier, un vaste mouvement de protestation a touché le pays, dont l’économie repose sur l’industrie textile, qui représente 80% de ses exportations. Des milliers d’ouvriers et ouvrières du textile se sont mis en grève afin de réclamer de meilleurs salaires. Des dizaines d’usines ont dû suspendre leur activité, dont certaines travaillant pour des marques de renommée mondiale. Des barricades ont été dressées, tandis qu’à Dacca, là où s’était effondré en 2013 le tristement célèbre bâtiment textile du Rana Plaza, la police a utilisé canons à eau et lacrymogènes pour disperser la foule.
Certes, des hausses de salaire ont été annoncées par le gouvernement local, mais le salaire minimal au Bangladesh s’élève à 8.000 takas (83 euros) par mois. Même pas le prix d'une veste en France. Et, quelques mois après ce mouvement social d’envergure, plus de 7.000 personnes ont été licenciées de différentes usines pour s'être mise en grève. A titre d'exemple ? Le collectif français Ethique sur l’étiquette a à la fois condamné ces "restrictions violentes du droit de manifester" et pointé le "silence des marques de mode". Mais quel part de choix, avec un textile made in France limité et onéreux, avons-nous vraiment dans l’achat de nos vêtements ?
Ainsi, au Bangladesh, 80% de la main d’œuvre locale est composée de femmes. Le mois dernier, un vaste mouvement de protestation a touché le pays, dont l’économie repose sur l’industrie textile, qui représente 80% de ses exportations. Des milliers d’ouvriers et ouvrières du textile se sont mis en grève afin de réclamer de meilleurs salaires. Des dizaines d’usines ont dû suspendre leur activité, dont certaines travaillant pour des marques de renommée mondiale. Des barricades ont été dressées, tandis qu’à Dacca, là où s’était effondré en 2013 le tristement célèbre bâtiment textile du Rana Plaza, la police a utilisé canons à eau et lacrymogènes pour disperser la foule.
Certes, des hausses de salaire ont été annoncées par le gouvernement local, mais le salaire minimal au Bangladesh s’élève à 8.000 takas (83 euros) par mois. Même pas le prix d'une veste en France. Et, quelques mois après ce mouvement social d’envergure, plus de 7.000 personnes ont été licenciées de différentes usines pour s'être mise en grève. A titre d'exemple ? Le collectif français Ethique sur l’étiquette a à la fois condamné ces "restrictions violentes du droit de manifester" et pointé le "silence des marques de mode". Mais quel part de choix, avec un textile made in France limité et onéreux, avons-nous vraiment dans l’achat de nos vêtements ?