Écologie
Famille : Avoir des enfants, est-ce mauvais pour la planète ?
En ce lundi de rentrée, ce sont pas moins de 13 millions d’enfants et de jeunes gens qui retrouvent les bancs de l’école. Avec, parfois, des classes un peu plus chargées, conséquence du « petit » baby boom de l’an 2000. Mais sans enfants, plus d’enseignants ni de rentrée des classes… Or, à l’heure où bon nombre de dirigeants européens, étonnamment, n’ont pas d’enfants, on voit également resurgir dans les médias un serpent de mer idéologique, le chant lancinant de certains extrémistes de l’écologie politique : si vous voulez sauver la planète, ayez moins d’enfants ! Recycler, devenir vegan, ne pas prendre l’avion et rouler en vélo ne suffit plus : comme le soulignait récemment le quotidien britannique The Guardian, des chercheurs s’évertuent encore et toujours, à prouver qu’avoir des enfants, trop d’enfants, contribue largement au réchauffement climatique. Les tenants de la politique (forcée et criminelle) de l’enfant unique en Chine apprécieront…
Selon leur étude publiée dans les Environmental Research Letters, avoir un enfant de moins représenterait une réduction de 58 tonnes de C02 par an tout au long de la vie des « parents » (ou des non parents, du coup…). Ce calcul a été fait en projetant le total des émissions d’un enfant et de ses descendants, divisé par l’espérance de vie des parents, chaque parent se voyant affecter 50% des émissions de leur enfant, 25% de leur petit enfant, etc… « Je n’ai pas d’enfants, mais c’est un choix dont je discute avec mon compagnon, explique la chercheuse à l’origine de cette étude, qui estime « faire son job en rapportant les données honnêtement »,
De telles idées ne sont en fait pas nouvelles. Yves Cochet, l’un des principaux leaders EELV en France, avait ainsi prôné dès 2010 une « grève du troisième ventre », appelant également à diminuer les allocations familiales au-delà du deuxième enfant. Le député Vert de Paris parlait alors de « néomalthusianisme modéré » : « Je préfère une neutralité du gouvernement vis-à-vis de la natalité. Les allocations familiales ne sont qu’un reste d’une politique nataliste héritée de la défaite de 1870 et du besoin de chair à canon de la IIIe République pour prendre sa revanche sur l’Allemagne. » Des opinions bien loin du bonheur familial et du quotidien d’une rentrée des classes, mais qui rejoignent, hélas, des observations faites en 2009 par le Fonds des Nations unies pour la population. En effet, dans son rapport sur l’état de la population mondiale, celui-ci estimait que le réchauffement planétaire ne pouvait être endigué que par une réduction massive de la population mondiale.
Au même moment, un rapport, élaboré par la London School of Economics (LSE) à la demande de l’Optimum Population Trust (OPT) – une ONG britannique militant pour réduire la population mondiale – estimait dans un communiqué de presse du 16 mars 2009, intitulé « Earth heading for 5 billion overpopulation ? » (« La Terre se dirige-t-elle vers une surpopulation de cinq milliards ? ») que « sur la base des données de l’empreinte écologique et des capacités biologiques qui sont disponibles depuis une décennie, l’OPT estime à cinq milliards la population que le monde peut supporter actuellement ». Seul souci : à l’horizon 2050, la population totale sur notre planète devrait s’élever à plus de 9 milliards de personnes... Guerres ? Famines ? Les idéologues de la dénatalité n’expliquent pas comment ils imaginent éliminer 3 à 4 milliards d’êtres humains. Poussons par ironie la logique jusqu'à son terme : faudrait-il en fait éradiquer l’humanité pour sauver la planète ?
Selon leur étude publiée dans les Environmental Research Letters, avoir un enfant de moins représenterait une réduction de 58 tonnes de C02 par an tout au long de la vie des « parents » (ou des non parents, du coup…). Ce calcul a été fait en projetant le total des émissions d’un enfant et de ses descendants, divisé par l’espérance de vie des parents, chaque parent se voyant affecter 50% des émissions de leur enfant, 25% de leur petit enfant, etc… « Je n’ai pas d’enfants, mais c’est un choix dont je discute avec mon compagnon, explique la chercheuse à l’origine de cette étude, qui estime « faire son job en rapportant les données honnêtement »,
De telles idées ne sont en fait pas nouvelles. Yves Cochet, l’un des principaux leaders EELV en France, avait ainsi prôné dès 2010 une « grève du troisième ventre », appelant également à diminuer les allocations familiales au-delà du deuxième enfant. Le député Vert de Paris parlait alors de « néomalthusianisme modéré » : « Je préfère une neutralité du gouvernement vis-à-vis de la natalité. Les allocations familiales ne sont qu’un reste d’une politique nataliste héritée de la défaite de 1870 et du besoin de chair à canon de la IIIe République pour prendre sa revanche sur l’Allemagne. » Des opinions bien loin du bonheur familial et du quotidien d’une rentrée des classes, mais qui rejoignent, hélas, des observations faites en 2009 par le Fonds des Nations unies pour la population. En effet, dans son rapport sur l’état de la population mondiale, celui-ci estimait que le réchauffement planétaire ne pouvait être endigué que par une réduction massive de la population mondiale.
Au même moment, un rapport, élaboré par la London School of Economics (LSE) à la demande de l’Optimum Population Trust (OPT) – une ONG britannique militant pour réduire la population mondiale – estimait dans un communiqué de presse du 16 mars 2009, intitulé « Earth heading for 5 billion overpopulation ? » (« La Terre se dirige-t-elle vers une surpopulation de cinq milliards ? ») que « sur la base des données de l’empreinte écologique et des capacités biologiques qui sont disponibles depuis une décennie, l’OPT estime à cinq milliards la population que le monde peut supporter actuellement ». Seul souci : à l’horizon 2050, la population totale sur notre planète devrait s’élever à plus de 9 milliards de personnes... Guerres ? Famines ? Les idéologues de la dénatalité n’expliquent pas comment ils imaginent éliminer 3 à 4 milliards d’êtres humains. Poussons par ironie la logique jusqu'à son terme : faudrait-il en fait éradiquer l’humanité pour sauver la planète ?