Histoire
A l’Ouest, du nouveau !
Un peu d’évasion vers le passé, histoire de nous changer les idées… Remontons le temps sans barguigner : des pierres artistiquement gravées nous projettent 14 000 ans en arrière, une paille ! En revanche, pas besoin d’aller loin : c’est en Bretagne que la découverte se situe, dans le Finistère, près de Plougastel-Daoulas.
Des archéologues qui étudient le rocher de l’Impératrice, un abri sous roche situé au pied d’une falaise, dans des bois, ont en effet exhumé 45 fragments de schiste gravés qui constituent « un témoignage inédit sur la culture des chasseurs-cueilleurs de la période dite « azilienne » (qui correspond au rétablissement, après la dernière période glaciaire, d'un climat tempéré) et « les plus anciens témoignages graphiques jamais découverts en Bretagne », rapporte Le Monde.
Des photos accompagnant cet article mettent en valeur la perfection artistique de gravures de chevaux et de deux têtes d’aurochs, « dont l’une est entourée de rayons, comme s’ils irradiaient du ruminant. » Cet « animal brillant » est sans équivalent connu dans l’iconographie du paléolithique européen.
Cette découverte incite les chercheurs à réviser l’histoire de l’art préhistorique, car la période de l’azilien, où l’art passe du figuratif au symbolique, était jusque-là considérée comme marquant une rupture avec l’aurignacien (grotte Chauvet, France – 35 000 ans) et du magdalénien (site d’Altamira, Espagne – 15 000 ans). Ainsi « le site finistérien suggère une plus grande continuité avec les cultures précédentes.
C’est ainsi en toute discipline : il faut être prêt à mettre en cause les idées reçues. Mais une comparaison avec un programme politique présenté comme une rupture avec l’actuel quinquennat nous ramènerait fâcheusement aux préoccupations de l’heure… Restons-en à l’azilien !
Des archéologues qui étudient le rocher de l’Impératrice, un abri sous roche situé au pied d’une falaise, dans des bois, ont en effet exhumé 45 fragments de schiste gravés qui constituent « un témoignage inédit sur la culture des chasseurs-cueilleurs de la période dite « azilienne » (qui correspond au rétablissement, après la dernière période glaciaire, d'un climat tempéré) et « les plus anciens témoignages graphiques jamais découverts en Bretagne », rapporte Le Monde.
Des photos accompagnant cet article mettent en valeur la perfection artistique de gravures de chevaux et de deux têtes d’aurochs, « dont l’une est entourée de rayons, comme s’ils irradiaient du ruminant. » Cet « animal brillant » est sans équivalent connu dans l’iconographie du paléolithique européen.
Cette découverte incite les chercheurs à réviser l’histoire de l’art préhistorique, car la période de l’azilien, où l’art passe du figuratif au symbolique, était jusque-là considérée comme marquant une rupture avec l’aurignacien (grotte Chauvet, France – 35 000 ans) et du magdalénien (site d’Altamira, Espagne – 15 000 ans). Ainsi « le site finistérien suggère une plus grande continuité avec les cultures précédentes.
C’est ainsi en toute discipline : il faut être prêt à mettre en cause les idées reçues. Mais une comparaison avec un programme politique présenté comme une rupture avec l’actuel quinquennat nous ramènerait fâcheusement aux préoccupations de l’heure… Restons-en à l’azilien !