Économie
Abandon du projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, et après ?
Malgré le vote positif de la population locale et les promesses du candidat Macron, le projet d'un aéroport à Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique) est donc désormais officiellement enterré par l'Elysée et Matignon, après un demi siècle d'errance sur ce dossier. En théorie, le réaménagement de l'actuelle infrastructure aéroportuaire, Nantes-Atlantique, va donc pouvoir démarrer. Mais il est plus que probable qu' "à la fin du mandat d'Emmanuel Macron, aucun coup de pioche n'aura été donné", comme avait prévenu l'ex-maire PS de Nantes et ancien Premier ministre Jean-Marc Ayrault.
En effet, de nombreuses procédures sont à prévoir avant de lancer les travaux de modernisation et de prolongement des pistes devant permettre à l'aéroport nantais d'accueillir 9 millions de passagers et 80.000 mouvements d'avions à l'horizon 2040. En l'absence de "plan B" jusqu'à maintenant, "on reprend toute la procédure à zéro et on repart pour dix ans au moins, quinze ans en cas de recours", explique-t-on du côté du Syndicat mixte aéroportuaire (SMA).
Le rapport des médiateurs évoque une optimisation progressive des aménagements aéroportuaires à partir de 2020, avec un phasage des travaux en trois temps jusqu'à 2035. Mais avant même d'engager les études environnementales et d'ingénierie nécessaires à la conduite des procédures, l’État devra, en cas de résiliation du contrat actuel passé avec le groupe de BTP Vinci, choisir un nouveau concessionnaire à l'issue d'un appel d'offres. Jadis, pour mémoire, rien que la désignation de Vinci Airports avait pris... près de trois ans ! Quid du coût d'un tel réaménagement ? Les médiateurs l'ont chiffré entre 365 et 460 millions d'euros, prolongement du tramway jusqu'à Nantes-Atlantique compris, mais sans prendre en compte une éventuelle indemnisation de Vinci. Pour les collectivités et les associations pro-NDDL, la rénovation de Nantes-Atlantique s'élèvera à "plus d'un milliard d'euros".
En effet, de nombreuses procédures sont à prévoir avant de lancer les travaux de modernisation et de prolongement des pistes devant permettre à l'aéroport nantais d'accueillir 9 millions de passagers et 80.000 mouvements d'avions à l'horizon 2040. En l'absence de "plan B" jusqu'à maintenant, "on reprend toute la procédure à zéro et on repart pour dix ans au moins, quinze ans en cas de recours", explique-t-on du côté du Syndicat mixte aéroportuaire (SMA).
Le rapport des médiateurs évoque une optimisation progressive des aménagements aéroportuaires à partir de 2020, avec un phasage des travaux en trois temps jusqu'à 2035. Mais avant même d'engager les études environnementales et d'ingénierie nécessaires à la conduite des procédures, l’État devra, en cas de résiliation du contrat actuel passé avec le groupe de BTP Vinci, choisir un nouveau concessionnaire à l'issue d'un appel d'offres. Jadis, pour mémoire, rien que la désignation de Vinci Airports avait pris... près de trois ans ! Quid du coût d'un tel réaménagement ? Les médiateurs l'ont chiffré entre 365 et 460 millions d'euros, prolongement du tramway jusqu'à Nantes-Atlantique compris, mais sans prendre en compte une éventuelle indemnisation de Vinci. Pour les collectivités et les associations pro-NDDL, la rénovation de Nantes-Atlantique s'élèvera à "plus d'un milliard d'euros".