Économie
4,5 milliards d’impôts en plus en 2018
Il n'y a rien de partisan ou d’orienté dans ces données brutes publiées par l'Insee. C'est bel et bien un fait : les Français vont payer 4,5 milliards d'euros d'impôts de plus en 2018 qu'en 2017. Comme les hausses seront concentrées en début d'année et les baisses à la fin, le coup de massue sera d'autant plus violent au premier trimestre : les analystes tablent sur une baisse de 0,7 point de pouvoir d'achat. Un constat qui va malheureusement à l’encontre des déclarations passées du Président de la République comme du ministre des Comptes Publics, Gérald Darmanin.
En effet, l’Insee confirme que les hausses et les baisses de taxes et impôts divers prévues dans le budget 2018 allaient coûter cher aux ménages. L'an prochain, les prélèvements obligatoires sur les ménages devraient augmenter « d'environ 4,5 milliards d'euros, ce qui ôterait - 0,3 point à l'évolution du pouvoir d'achat », écrivent les économistes de l'Institut statistique dans leurs prévisions publiées mardi.
La raison ? Certaines mesures n'entrent pas en vigueur au même moment. La hausse de la CSG et celle des taxes sur le tabac et l'énergie seront effectives au 1er janvier, tandis qu'il faudra bel et bien attendre le 1er octobre pour que la suppression des cotisations des salariés pour l'assurance-chômage soit pleinement effective. L'effet des baisses de cotisations et la deuxième tranche de baisse de la taxe d'habitation devraient donc n’être pleinement ressentis qu’en 2019.
En effet, l’Insee confirme que les hausses et les baisses de taxes et impôts divers prévues dans le budget 2018 allaient coûter cher aux ménages. L'an prochain, les prélèvements obligatoires sur les ménages devraient augmenter « d'environ 4,5 milliards d'euros, ce qui ôterait - 0,3 point à l'évolution du pouvoir d'achat », écrivent les économistes de l'Institut statistique dans leurs prévisions publiées mardi.
La raison ? Certaines mesures n'entrent pas en vigueur au même moment. La hausse de la CSG et celle des taxes sur le tabac et l'énergie seront effectives au 1er janvier, tandis qu'il faudra bel et bien attendre le 1er octobre pour que la suppression des cotisations des salariés pour l'assurance-chômage soit pleinement effective. L'effet des baisses de cotisations et la deuxième tranche de baisse de la taxe d'habitation devraient donc n’être pleinement ressentis qu’en 2019.