Économie
Trois milliards d’euros pour le TGV du futur
C’est officiel, même si Bruno Le Maire avait quelque peu éventé l'annonce il y a peu : la SNCF vient de valider la commande de 100 rames destinées au "TGV du futur' auprès Alstom. Un contrat estimé à près de 3 milliards d'euros qui va assurer des années de travail à son fabricant Alstom, et un bon argument pour faire face à l'ouverture future du marché ferroviaire. Cette cinquième génération de TGV est prévue pour entrer en service en 2023.
Sur le papier, elle se veut résolument en rupture avec ses prédécesseurs : au total, ce TGV du futur a supposé un bon millier d’innovations technologiques et 50 dépôts de brevets. Pourtant, le coût d'une rame est réduit de 20 %, à 25 millions d'euros contre 31 millions d'euros pour les anciennes rames Duplex. De même, sa consommation d'électricité devrait diminuer de 20 % et ses coûts de maintenance de 30 %. Quant à sa vitesse, qui dépend aussi des lignes et des rails, elle demeurera finalement inchangée, à 320 km/h.
Sur le papier, elle se veut résolument en rupture avec ses prédécesseurs : au total, ce TGV du futur a supposé un bon millier d’innovations technologiques et 50 dépôts de brevets. Pourtant, le coût d'une rame est réduit de 20 %, à 25 millions d'euros contre 31 millions d'euros pour les anciennes rames Duplex. De même, sa consommation d'électricité devrait diminuer de 20 % et ses coûts de maintenance de 30 %. Quant à sa vitesse, qui dépend aussi des lignes et des rails, elle demeurera finalement inchangée, à 320 km/h.