International
L'étau se resserre autour d'Hunter Biden alors que son père Joe veut se représenter en 2024
En moins d’une semaine, les révélations s’enchaînent au sujet d’Hunter Biden. Le fils paumé du Président Biden devient de plus en plus encombrant. L’affaire principale concerne le contenu de l’ordinateur portable qu’il avait oublié chez un réparateur fin 2019 : les échanges de courriels dévoilaient le montant des commissions juteuses perçues par Hunter et plusieurs membres du clan Biden en provenance de Chine et d’Ukraine (voir notre LSDJ 1853). Un des bénéficiaires portait un nom de code – le « big guy » – qui pourrait désigner le Président lui-même… Le quotidien « New York Post » avait parlé de cette affaire en octobre 2020, à quelques semaines de l’élection présidentielle – mais avait subi une censure de la part des réseaux sociaux et des grands médias. L’argument justifiant cette censure ? Les Russes… 51 cadres des services de renseignement publièrent une lettre dénonçant une opération de manipulation de Moscou quelques jours après que l’affaire eut fait la « une » du New York Post. Et les grands médias de largement diffuser cette déclaration en mettant en avant le pedigree des auteurs pour justifier la censure. Lors du grand débat télévisé entre Donald Trump et Joe Biden, ce dernier a utilisé ce courrier bardé de signatures pour empêcher son adversaire de le mettre en difficulté (écoutez à 7'40'' du débat).
L’ancien directeur adjoint de la CIA, Michael Morell, vient de témoigner devant une commission d’enquête du Congrès que cette lettre avait été rédigée à la demande d’Antony Blinken, l’actuel Secrétaire d’État de Joe Biden. Avant de diriger la diplomatie américaine, Blinken était un conseiller important de la campagne démocrate… D’après Morell, il aurait utilisé son carnet d’adresses pour mobiliser des sympathisants affichant des titres ou des carrières faisant autorité. L’objectif était de minimiser tout ce que pouvait contenir le disque dur du fils maudit. On connait la suite : plusieurs mois après l’élection de son père, Hunter Biden a finalement concédé que l’ordinateur et ce qu’il contenait lui appartenaient bien…
Les responsables républicains de la commission d’enquête ont publié un rapport le jeudi 20 avril dernier demandant la démission de Blinken. Morell faisait partie des 51 signataires, espérant apparemment que son zèle allait servir son ambition : devenir le patron de la CIA. Il a témoigné qu’il « voulait que Biden gagne ». Finalement il n’est pas devenu « vizir à la place du vizir », et dut se contenter d’une fin de carrière de numéro 2. Les 50 autres signataires ont jusqu’à présent gardé le silence. La commission d’enquête souligne que tous ces cadres, ou anciens cadres de la CIA ou du FBI, ont comme tous leurs concitoyens un droit garanti à la liberté d’expression ou d’association. On ne leur reproche donc pas d’avoir exprimé leur opinion. Le problème est qu’ils ont utilisé leurs titres pour donner de la crédibilité à une invention poussée par un candidat à la présidentielle. Tant d’années cumulées dans le monde du renseignement leur donnaient une autorité sur le grand public.
Voilà qu’une autre « affaire Hunter » s’ajoute à la première ! Un « lanceur d’alerte », anonyme celui-là, s’est fait connaître par le biais d’un avocat connu de Washington. Il s’agit d’un cadre haut placé de l’IRS (Internal Revenue Service), qui correspond à l’inspection des impôts en France. Le Washington Examiner (voir l’article en lien) rappelle qu’Hunter Biden est soupçonné depuis 2018 d’avoir sous-déclaré ses revenus reçus de l’étranger, d’avoir blanchi cet argent. Une affaire plutôt simple, avec des éléments de preuve, qui aurait dû être conclue en quelques mois. Mais le grand public n’en a rien su jusqu’en décembre 2020, une fois Joe Biden élu. Cette lenteur (toujours pas de progrès après 5 ans d’enquête) a alerté le Congrès et l’Attorney General – Merrick Garland (l’équivalent du ministre de la Justice) – a déclaré sous serment en mars dernier qu’il était le garant de l’indépendance de la justice et qu’il ne se mêlait pas de la procédure sous la responsabilité du procureur de l’État du Delaware. La lettre envoyée par le lanceur d’alerte contredit la déclaration sous serment de Merrick Garland en parlant de pressions du ministère et dénonce un « traitement de faveur » accordé à Hunter Biden. Voilà donc un autre membre éminent du gouvernement fédéral visé par une grave accusation.
Ce train d’accusations et de dénonciations arrive au moment où Joe Biden est sur le point de déclarer son intention de se représenter en 2024. Il devrait le faire le mardi 25 avril. C’est une coïncidence troublante. Le Washington Examiner rappelle la phrase de l’ancien Président Franklin Roosevelt : « En politique, rien n’arrive par accident. Si quelque chose se passe, vous pouvez parier que c’est planifié. » Il semble en effet que de nombreux Démocrates s’inquiètent de la volonté d’un Biden très affaibli de se représenter. Apparemment, certains ambitieux n’hésitent plus à ouvrir les tiroirs car le clan Biden devient gênant…
L’ancien directeur adjoint de la CIA, Michael Morell, vient de témoigner devant une commission d’enquête du Congrès que cette lettre avait été rédigée à la demande d’Antony Blinken, l’actuel Secrétaire d’État de Joe Biden. Avant de diriger la diplomatie américaine, Blinken était un conseiller important de la campagne démocrate… D’après Morell, il aurait utilisé son carnet d’adresses pour mobiliser des sympathisants affichant des titres ou des carrières faisant autorité. L’objectif était de minimiser tout ce que pouvait contenir le disque dur du fils maudit. On connait la suite : plusieurs mois après l’élection de son père, Hunter Biden a finalement concédé que l’ordinateur et ce qu’il contenait lui appartenaient bien…
Les responsables républicains de la commission d’enquête ont publié un rapport le jeudi 20 avril dernier demandant la démission de Blinken. Morell faisait partie des 51 signataires, espérant apparemment que son zèle allait servir son ambition : devenir le patron de la CIA. Il a témoigné qu’il « voulait que Biden gagne ». Finalement il n’est pas devenu « vizir à la place du vizir », et dut se contenter d’une fin de carrière de numéro 2. Les 50 autres signataires ont jusqu’à présent gardé le silence. La commission d’enquête souligne que tous ces cadres, ou anciens cadres de la CIA ou du FBI, ont comme tous leurs concitoyens un droit garanti à la liberté d’expression ou d’association. On ne leur reproche donc pas d’avoir exprimé leur opinion. Le problème est qu’ils ont utilisé leurs titres pour donner de la crédibilité à une invention poussée par un candidat à la présidentielle. Tant d’années cumulées dans le monde du renseignement leur donnaient une autorité sur le grand public.
Voilà qu’une autre « affaire Hunter » s’ajoute à la première ! Un « lanceur d’alerte », anonyme celui-là, s’est fait connaître par le biais d’un avocat connu de Washington. Il s’agit d’un cadre haut placé de l’IRS (Internal Revenue Service), qui correspond à l’inspection des impôts en France. Le Washington Examiner (voir l’article en lien) rappelle qu’Hunter Biden est soupçonné depuis 2018 d’avoir sous-déclaré ses revenus reçus de l’étranger, d’avoir blanchi cet argent. Une affaire plutôt simple, avec des éléments de preuve, qui aurait dû être conclue en quelques mois. Mais le grand public n’en a rien su jusqu’en décembre 2020, une fois Joe Biden élu. Cette lenteur (toujours pas de progrès après 5 ans d’enquête) a alerté le Congrès et l’Attorney General – Merrick Garland (l’équivalent du ministre de la Justice) – a déclaré sous serment en mars dernier qu’il était le garant de l’indépendance de la justice et qu’il ne se mêlait pas de la procédure sous la responsabilité du procureur de l’État du Delaware. La lettre envoyée par le lanceur d’alerte contredit la déclaration sous serment de Merrick Garland en parlant de pressions du ministère et dénonce un « traitement de faveur » accordé à Hunter Biden. Voilà donc un autre membre éminent du gouvernement fédéral visé par une grave accusation.
Ce train d’accusations et de dénonciations arrive au moment où Joe Biden est sur le point de déclarer son intention de se représenter en 2024. Il devrait le faire le mardi 25 avril. C’est une coïncidence troublante. Le Washington Examiner rappelle la phrase de l’ancien Président Franklin Roosevelt : « En politique, rien n’arrive par accident. Si quelque chose se passe, vous pouvez parier que c’est planifié. » Il semble en effet que de nombreux Démocrates s’inquiètent de la volonté d’un Biden très affaibli de se représenter. Apparemment, certains ambitieux n’hésitent plus à ouvrir les tiroirs car le clan Biden devient gênant…