Éducation
L’École ouverte à la propagande « trans » par le ministre de l’Éducation nationale
Pap Ndiaye, ministre de l’Éducation nationale, n’est pas aussi inactif qu’on le prétend. Après avoir promu « l’éducation à la sexualité et à la vie affective » à l’école, il a lancé le 17 mai, à l'occasion de la « Journée internationale contre l'homophobie et la transphobie », une campagne intitulée : « Ici on peut être soi ». Elle s’adresse en soutien « à la fois aux élèves LGBT+ et à tous ceux qui pourraient, pour quelque raison que ce soit, être empêchés de vivre pleinement leur identité », – ce qui pourrait faire du monde, voire susciter des vocations (vit-on toujours « pleinement » son identité ?).
Cette campagne a créé quelques remous, notamment à l’École alsacienne, établissement privé parisien réputé, où sont scolarisés les enfants du ministre de l’Éducation nationale. On n’y a pas encore digéré la prestation, le 17 avril, de l’association OUTrans auprès des élèves de trois classes de 4ème. Les intervenants leur ont expliqué que « dire qu'il y a seulement deux sexes, c'est une représentation datée, et c'est faux ». Les collégiens qui ont émis des doutes sur la possibilité pour un homme d’être « enceint » ont été sévèrement tancés par ces propagandistes « trans ». Même recadrage des élèves qui ont exprimé leur difficulté à imaginer le partage des toilettes des filles avec des hommes « trans » : les intervenants les ont accusés d'être pétris de préjugés discriminatoires. À l’émotion des élèves a succédé l’indignation des parents. Sans doute n’ont-ils pas envie d’entendre leur progéniture leur annoncer que s’étant découverte « non binaire ou pansexuelle », elle veut changer de genre et de prénom.
Cette initiative du ministre (dont les services rappellent qu'« un ensemble de ressources est aussi disponible » sur ses pages internet « Prévenir les LGBTphobies en milieu scolaire » et « Comment agir contre les LGBTphobies ? ») a notamment fait réagir sur son compte Tweeter l’ex- Femen Marguerite Stern. Elle s’alarme des effets de la propagande « transgenriste » à l’école et sur les réseaux sociaux :
« Bonjour @PapNdiaye, vous êtes visiblement très mal informé. Voici ce qui se passe actuellement dans les écoles en France :
- tout coming out trans est célébré, et fait de vous une personne populaire ;
- c’est la course aux oppressions (mieux vaut être une « fille trans non-binaire, xénogenre, pansexuelle, racisée, musulmane et handi » qu’un « garçon blanc hétérosexuel ») ;
- les adolescentes qui osent s’opposer à l’idéologie transgenre subissent du harcèlement et des menaces (sur les RS, tags « TERF au lycée » dans les toilettes, etc) ; [NDLR : l’accusation « Terf » (pour Trans-exclusionary radical feminist) vise les féministes qui, telle Marguerite Stern, s’opposent aux propagandistes transgenres.]
- avant d’entrer en contact avec une nouvelle personne, il est désormais d’usage dans beaucoup de lycées, de demander ses pronoms à la personne à qui l’on va s’adresser ;
- le prosélytisme lié à cette nouvelle idéologie s’immisce dans toutes les discussions, les ados recrachent ce qu’ils entendent sur Tiktok où il y a une forme d’emprise sectaire ;
- le fait de se déclarer trans est devenu une mode et cache souvent des fragilités psy qui doivent être prises en compte (autisme, troubles du comportement, stress post-trauma, homophobie internalisée, etc). Valider cela, c’est accepter de cacher la poussière sous le tapis.
Je reçois régulièrement des messages d’adolescentes qui me racontent ce qu’il se passe dans les cours de récré. Vous devriez également recueillir quelques doléances avant de vous lancer sur ce sujet car vous êtes manifestement très éloigné de la réalité du terrain. »
Quoi qu’il en soit, tout porte à croire que l’action du ministre de l’Éducation nationale favorise cette « réalité du terrain » où l’illettrisme progresse parallèlement au « wokisme », alerte Causeur (article en lien ci-dessous). De fait, « plus de 40% des collégiens de sixième ne maîtrisent ni la lecture, ni l’écriture, ni le calcul », déplore Nicolas Baverez ( Le Figaro du 23/04/2023). Mais les Français ne semblent pas encore, majoritairement, avoir pris conscience de l’ampleur inouïe de la révolution culturelle à l’œuvre dans nos collèges, lycées et universités.
Cette campagne a créé quelques remous, notamment à l’École alsacienne, établissement privé parisien réputé, où sont scolarisés les enfants du ministre de l’Éducation nationale. On n’y a pas encore digéré la prestation, le 17 avril, de l’association OUTrans auprès des élèves de trois classes de 4ème. Les intervenants leur ont expliqué que « dire qu'il y a seulement deux sexes, c'est une représentation datée, et c'est faux ». Les collégiens qui ont émis des doutes sur la possibilité pour un homme d’être « enceint » ont été sévèrement tancés par ces propagandistes « trans ». Même recadrage des élèves qui ont exprimé leur difficulté à imaginer le partage des toilettes des filles avec des hommes « trans » : les intervenants les ont accusés d'être pétris de préjugés discriminatoires. À l’émotion des élèves a succédé l’indignation des parents. Sans doute n’ont-ils pas envie d’entendre leur progéniture leur annoncer que s’étant découverte « non binaire ou pansexuelle », elle veut changer de genre et de prénom.
Cette initiative du ministre (dont les services rappellent qu'« un ensemble de ressources est aussi disponible » sur ses pages internet « Prévenir les LGBTphobies en milieu scolaire » et « Comment agir contre les LGBTphobies ? ») a notamment fait réagir sur son compte Tweeter l’ex- Femen Marguerite Stern. Elle s’alarme des effets de la propagande « transgenriste » à l’école et sur les réseaux sociaux :
« Bonjour @PapNdiaye, vous êtes visiblement très mal informé. Voici ce qui se passe actuellement dans les écoles en France :
- tout coming out trans est célébré, et fait de vous une personne populaire ;
- c’est la course aux oppressions (mieux vaut être une « fille trans non-binaire, xénogenre, pansexuelle, racisée, musulmane et handi » qu’un « garçon blanc hétérosexuel ») ;
- les adolescentes qui osent s’opposer à l’idéologie transgenre subissent du harcèlement et des menaces (sur les RS, tags « TERF au lycée » dans les toilettes, etc) ; [NDLR : l’accusation « Terf » (pour Trans-exclusionary radical feminist) vise les féministes qui, telle Marguerite Stern, s’opposent aux propagandistes transgenres.]
- avant d’entrer en contact avec une nouvelle personne, il est désormais d’usage dans beaucoup de lycées, de demander ses pronoms à la personne à qui l’on va s’adresser ;
- le prosélytisme lié à cette nouvelle idéologie s’immisce dans toutes les discussions, les ados recrachent ce qu’ils entendent sur Tiktok où il y a une forme d’emprise sectaire ;
- le fait de se déclarer trans est devenu une mode et cache souvent des fragilités psy qui doivent être prises en compte (autisme, troubles du comportement, stress post-trauma, homophobie internalisée, etc). Valider cela, c’est accepter de cacher la poussière sous le tapis.
Je reçois régulièrement des messages d’adolescentes qui me racontent ce qu’il se passe dans les cours de récré. Vous devriez également recueillir quelques doléances avant de vous lancer sur ce sujet car vous êtes manifestement très éloigné de la réalité du terrain. »
Quoi qu’il en soit, tout porte à croire que l’action du ministre de l’Éducation nationale favorise cette « réalité du terrain » où l’illettrisme progresse parallèlement au « wokisme », alerte Causeur (article en lien ci-dessous). De fait, « plus de 40% des collégiens de sixième ne maîtrisent ni la lecture, ni l’écriture, ni le calcul », déplore Nicolas Baverez ( Le Figaro du 23/04/2023). Mais les Français ne semblent pas encore, majoritairement, avoir pris conscience de l’ampleur inouïe de la révolution culturelle à l’œuvre dans nos collèges, lycées et universités.