
Le Planning familial vante aux enfants le « polyamour » …et prend une raclée
Les premières réactions à cette campagne ne sont pas rassurantes pour le Planning familial. Sur sa page Facebook , il se prend un retour de boomerang analogue à celui qui frappe le syndicat étudiant UNEF tombé dans le panneau du « racialisme » en prétendant lutter contre le racisme (cf. LSDJ n°1231). Les réactions sont principalement celles de femmes révoltées par la campagne pour la « non-monogamie » (sic) du Planning. « Pour info, la polygamie est interdite en France donc merci au Planning qui n’a rien de familial d’arrêter d’en faire la promotion » intime l’une. « Comment préparer les femmes à servir encore plus le patriarcat ? On se posait justement la question » ironise une autre. « Et donc, les mêmes impôts qui servent à payer cette propagande de destruction de la famille, sont ceux qui serviront à payer les pensions des mamans sans maris, des enfants sans papas, les psys des enfants rendus fous par ce discours délirant... quel bel avenir ! » s’indigne une troisième. « Vous êtes complètement tarés. Vous détruisez et déconstruisez une des valeurs fondamentales de l'amour qui est la fidélité ! », lit-on encore. Un autre message fait référence à la campagne contre le sida : « C’est sûr que d’encourager les plus jeunes à avoir « plusieurs amoureux » permettra de lutter contre le sida... vive la cohérence ! ». « Le niveau zéro de l'éducation affective et sexuelle. Mettre dans le même panier amour et sentiment amoureux, c'est la plus grave des confusions ! » dénonce une éducatrice. « Tous les messages plus haut confirment que vous êtes dangereux pour la société et les enfants que vous visez à détruire par vos perversions » conclut un autre message.
Devant la cascade de scandales sexuels révélés actuellement, l’opinion publique prend la mesure des dégâts d’une prétendue « libération sexuelle » dont les premières victimes sont les femmes et les enfants. Les libertaires, soixante-huitards attardés, dont des militants LGBT partisans du droit à changer de « genre » dès le plus jeune âge, rencontrent à présent sur leur route des parents, des éducateurs et des féministes conséquents, bien décidés à ne plus rien leur concéder. Empêtré comme l’UNEF dans l’ engagement « intersectionnel » (combiner les enjeux de classe, de genre et de race), le Planning est menacé par les divisions internes auxquelles l’exposent ses engagements « de polyamour, de non-monogamie, de relations libres et ouvertes » qui cadrent mal avec la défense des femmes. Dans La Croix (en lien ci-dessous), la vice-présidente du Planning, Sarah Durocher, reconnaît avoir souhaité « déconstruire certaines normes, comme celle de la famille traditionnelle », mais se défend de soutenir « une forme de violence faite aux femmes ». Elle concède néanmoins du bout des lèvres : « Cela était peut-être mal dit ».