Société
La France sous l’emprise de la drogue
Cause et symptôme de l’ensauvagement d’une société déboussolée, la drogue installe son emprise sur tout le territoire français. Métropoles, villes moyennes, bourgs, campagnes... aucun lieu n’est préservé. Aucun âge non plus : les victimes directes – consommateurs, vendeurs – sont de plus en plus jeunes, mais la terreur s’étend à toutes les générations : habitants des zones de « deal », simples passants agressés ou victimes collatérales d’une balle perdue, automobilistes accidentés... L’affaire Palmade, très médiatisée en raison de l’identité du chauffard drogué et alcoolisé, n’est que l’un des accidents de la route attribués à la consommation de stupéfiants qui font quelque 700 morts par an. La drogue détruit des familles et ronge les cerveaux (souvent irrémédiablement chez les plus jeunes). Selon le ministère de l’Intérieur, 10% des auteurs d’homicides conjugaux en 2021 avaient consommé des substances psychoactives. Et près de la moitié des femmes ayant subi un viol ou une tentative de viol, estimaient que leur agresseur était sous l’influence de l’alcool ou de la drogue. Celle-ci est aussi souvent consommée par des terroristes pour se donner du « courage » avant de passer à l’acte, tels les « assassins » (« ḥašišiywn », en persan) membres d'une secte musulmane qui tuaient sous l’emprise du haschisch.
Chaque jour égrène les « faits divers » dus à la drogue. Il y aurait entre 3000 et 4000 points de deal répartis sur le territoire national. On ne compte plus les règlements de compte entre trafiquants, y compris à coups de kalachnikov et en plein jour ! Rien qu’à Marseille, 26 fusillades mortelles ont eu lieu depuis le mois de janvier (avec un record dans la nuit du 3 avril avec l’exécution de deux hommes de 21 et 23 ans, et de deux adolescents de 15 et 16 ans). Le 10 mai, une mère de famille a été tuée d’une balle perdue sous les yeux de sa fille. Lundi dernier 5 juin, encore à Marseille, un guetteur tombe sous les balles alors qu’il tentait de se réfugier dans une mosquée. Ce même 5 juin, à Nîmes, le maire annonce la fermeture de la médiathèque du quartier de Pissevin barricadé par des dealers pour protéger leur commerce. Mardi, à Valence, fermeture de deux écoles primaires après les menaces de trafiquants que gênaient les parents accompagnant leurs enfants… Les policiers et les soignants sont en première ligne des personnes agressées par des consommateurs de drogue totalement désinhibés ou « en manque ».
La panoplie des drogues ne cesse de se diversifier, guettant les consommateurs de drogues prétendument « douces » : au bout du cannabis, vient la tentation du crack (la drogue du pauvre, mélange de cocaïne et de bicarbonate), de la cocaïne, ou des drogues de synthèse, particulièrement dangereuses. Celles-ci peuvent être confectionnées localement, s’ajoutant à l’offre des stupéfiants déversés massivement depuis les ports d’Anvers, d’Amsterdam ou du Havre ou, par les airs, de Guyane. Leur trafic est des plus lucratifs : les points de vente rapportent de 10 000 à 80 000 euros par jour, jusqu'à 150 000 euros de recette quotidienne pour les trois points de vente les plus rémunérateurs de Marseille. Sur l’ensemble du territoire, cette économie souterraine aurait rapporté, en 2022, près de 5 milliards d’euros...
Au bout du compte, il s’agit bien d’une crise de civilisation, sur fond de la désespérance de générations privées de l’héritage culturel et spirituel qui a fait l’Europe et la France, aggravée par une immigration inassimilable. Face à cette situation, le ministre de l’Intérieur mobilise préfets, policiers et gendarmes. Mais son collègue ministre de l’Éducation nationale semble plus soucieux de faire passer le « wokisme » et la propagande transgenre dans les établissements que des campagnes de prévention contre la drogue épaulant une réforme de l’enseignement qui renouerait enfin avec l’incomparable patrimoine culturel de la France. Concrètement, l’impuissance de l’État à juguler le cancer social de la drogue en investissant les « territoires perdus de la République » dirige la France vers une situation « à la mexicaine » alerte Yves Thréard dans Le Figaro (en lien ci-dessous). Avec le péril islamique en prime…
Chaque jour égrène les « faits divers » dus à la drogue. Il y aurait entre 3000 et 4000 points de deal répartis sur le territoire national. On ne compte plus les règlements de compte entre trafiquants, y compris à coups de kalachnikov et en plein jour ! Rien qu’à Marseille, 26 fusillades mortelles ont eu lieu depuis le mois de janvier (avec un record dans la nuit du 3 avril avec l’exécution de deux hommes de 21 et 23 ans, et de deux adolescents de 15 et 16 ans). Le 10 mai, une mère de famille a été tuée d’une balle perdue sous les yeux de sa fille. Lundi dernier 5 juin, encore à Marseille, un guetteur tombe sous les balles alors qu’il tentait de se réfugier dans une mosquée. Ce même 5 juin, à Nîmes, le maire annonce la fermeture de la médiathèque du quartier de Pissevin barricadé par des dealers pour protéger leur commerce. Mardi, à Valence, fermeture de deux écoles primaires après les menaces de trafiquants que gênaient les parents accompagnant leurs enfants… Les policiers et les soignants sont en première ligne des personnes agressées par des consommateurs de drogue totalement désinhibés ou « en manque ».
La panoplie des drogues ne cesse de se diversifier, guettant les consommateurs de drogues prétendument « douces » : au bout du cannabis, vient la tentation du crack (la drogue du pauvre, mélange de cocaïne et de bicarbonate), de la cocaïne, ou des drogues de synthèse, particulièrement dangereuses. Celles-ci peuvent être confectionnées localement, s’ajoutant à l’offre des stupéfiants déversés massivement depuis les ports d’Anvers, d’Amsterdam ou du Havre ou, par les airs, de Guyane. Leur trafic est des plus lucratifs : les points de vente rapportent de 10 000 à 80 000 euros par jour, jusqu'à 150 000 euros de recette quotidienne pour les trois points de vente les plus rémunérateurs de Marseille. Sur l’ensemble du territoire, cette économie souterraine aurait rapporté, en 2022, près de 5 milliards d’euros...
Au bout du compte, il s’agit bien d’une crise de civilisation, sur fond de la désespérance de générations privées de l’héritage culturel et spirituel qui a fait l’Europe et la France, aggravée par une immigration inassimilable. Face à cette situation, le ministre de l’Intérieur mobilise préfets, policiers et gendarmes. Mais son collègue ministre de l’Éducation nationale semble plus soucieux de faire passer le « wokisme » et la propagande transgenre dans les établissements que des campagnes de prévention contre la drogue épaulant une réforme de l’enseignement qui renouerait enfin avec l’incomparable patrimoine culturel de la France. Concrètement, l’impuissance de l’État à juguler le cancer social de la drogue en investissant les « territoires perdus de la République » dirige la France vers une situation « à la mexicaine » alerte Yves Thréard dans Le Figaro (en lien ci-dessous). Avec le péril islamique en prime…
La sélection
Drogue : la mexicanisation de la France
Le Figaro