Médias
Google : un géant manipulateur
Le rachat de Twitter par Elon Musk l’année dernière a révélé l’intense implication des réseaux sociaux dans la politique américaine. Les « Twitter files » (voir LSDJ 1775), les dossiers rendus publics par le nouveau gardien de « l’oiseau bleu », montrent comment ce forum de discussion a participé avec zèle à la censure exercée en octobre 2020 pour cacher ce que contenait l’ordinateur portable d’Hunter, le fils de Joe Biden. Facebook (aujourd’hui Meta) était un autre réseau de masse contribuant à l’opération en contact régulier avec le FBI. « Big Tech », cette industrie toute-puissante de la Silicon Valley, qui a pesé de tout son poids pour assurer la victoire du camp démocrate. Un acteur, encore plus puissant que Meta ou Twitter est resté dans l’ombre, continuant son œuvre militante alors que ses acolytes étaient sous le feu des critiques… Google pèse mille milliards de dollars et bénéficie d’un quasi-monopole en tant que moteur de recherche sur internet.
C’est l’alerte lancée par le Dr. Robert Epstein, chercheur en psychologie diplômé d’Harvard et qui s’affiche comme un Démocrate. Non seulement Google a échappé au gros des critiques après les épisodes de l’élection présidentielle de 2020 et de la gestion du Covid, mais la firme continue de manipuler massivement les recherches en ligne et les suggestions sur YouTube. Pire, s’alarme Epstein selon le New York Post (voir l’article en lien), les enfants sont les cibles privilégiées de ces algorithmes biaisés pour promouvoir le libéralisme sociétal. Bref, Google serait devenu un soldat de l’ombre du « wokisme ». Le chercheur a passé 10 ans à étudier le fonctionnement de la barre de recherche Google et la remontée des suggestions sur la plateforme YouTube. Le constat est accablant et c’est un avertissement – selon Epstein : l’intelligence artificielle pervertit déjà le cœur du fonctionnement démocratique.
6 millions de voix déportées sur Joe Biden en 2020… C’est l’évaluation que donnent les travaux du chercheur sur l’impact des préconisations biaisées par la barre de recherche Google : les liens suggérés ont massivement porté vers des contenus favorables à Biden et défavorables à Trump. Le message « Get Out The Vote » sur la page de garde Google ciblait prioritairement les électeurs potentiels démocrates : l’objectif était de maximiser le taux de participation pour le camp démocrate. L’élection est derrière nous mais Epstein insiste sur le fait que YouTube milite plus que jamais pour promouvoir l’agenda wokiste. Et les enfants sont dans la ligne de mire… Les vidéos proposées aux utilisateurs identifiés comme adultes proviennent – dans 76% des cas – de sources considérées comme progressistes. Les données récoltées ces 3 derniers mois font monter ce ratio à 96% - un quasi-monopole – quand l’utilisateur est un enfant ou un adolescent. Selon Epstein, l’intention est évidente : les adolescents sont les plus influençables et constituent donc la cible la plus favorable pour imposer à moyen terme de nouvelles « avancées » sociétales.
Quant à la méthode employée, Epstein n’a pas étudié le contenu des vidéos proposées. Il a appliqué une moyenne entre les classements établis par trois organisations non partisanes qui ont mesuré les biais de différents médias pour assigner à ces sources des labels : progressiste / conservateur / centriste. Cela permet de mettre les chiffres d’Epstein en perspective : seulement 38% des producteurs de vidéos sur internet sont associés au progressisme. Cela signifie donc que YouTube applique un biais très significatif en faveur des opinions d’une minorité… Google ne bénéficie pas seulement d’un monopole virtuel. Le fonctionnement de ses algorithmes fait que les résultats donnés sont éphémères donc très difficiles à conserver : c’est le « crime parfait » où la manipulation d’opinion laisse très peu de traces. Epstein a dû se résoudre à employer une méthode fastidieuse mais efficace. Il a « recruté » 7566 volontaires pour participer à l’étude – tous inscrits sur les listes électorales et présents dans les 50 Etats américains. Ces personnes ont donné la permission à Epstein de surveiller et enregistrer chacune de leurs utilisations de la barre d’outils Google ou de YouTube. C’est une méthode similaire à celle utilisée par Nielsen pour mesurer les audiences télévisuelles. Il a récemment ajouté 1600 enfants et adolescents de 5 à 17 ans pour enrichir ses données (les premiers résultats sur 3 mois sont mentionnés plus haut) et cherche à étendre son panel à 25 000 personnes de tous âges et orientations politiques.
Epstein, qui s’affiche comme appartenant à la gauche modérée, s’inquiète du pouvoir immense des géants de « Big Tech » qui corrompt les fondements démocratiques. La priorité selon lui est de mettre en lumière publiquement les agissements de Google pour alerter l’opinion et le pouvoir politique. Son objectif est de publier des résultats détaillés sur le site americasdigitalshield.org avant que la campagne de 2024 ne batte son plein. Un impératif démocratique selon lui…
C’est l’alerte lancée par le Dr. Robert Epstein, chercheur en psychologie diplômé d’Harvard et qui s’affiche comme un Démocrate. Non seulement Google a échappé au gros des critiques après les épisodes de l’élection présidentielle de 2020 et de la gestion du Covid, mais la firme continue de manipuler massivement les recherches en ligne et les suggestions sur YouTube. Pire, s’alarme Epstein selon le New York Post (voir l’article en lien), les enfants sont les cibles privilégiées de ces algorithmes biaisés pour promouvoir le libéralisme sociétal. Bref, Google serait devenu un soldat de l’ombre du « wokisme ». Le chercheur a passé 10 ans à étudier le fonctionnement de la barre de recherche Google et la remontée des suggestions sur la plateforme YouTube. Le constat est accablant et c’est un avertissement – selon Epstein : l’intelligence artificielle pervertit déjà le cœur du fonctionnement démocratique.
6 millions de voix déportées sur Joe Biden en 2020… C’est l’évaluation que donnent les travaux du chercheur sur l’impact des préconisations biaisées par la barre de recherche Google : les liens suggérés ont massivement porté vers des contenus favorables à Biden et défavorables à Trump. Le message « Get Out The Vote » sur la page de garde Google ciblait prioritairement les électeurs potentiels démocrates : l’objectif était de maximiser le taux de participation pour le camp démocrate. L’élection est derrière nous mais Epstein insiste sur le fait que YouTube milite plus que jamais pour promouvoir l’agenda wokiste. Et les enfants sont dans la ligne de mire… Les vidéos proposées aux utilisateurs identifiés comme adultes proviennent – dans 76% des cas – de sources considérées comme progressistes. Les données récoltées ces 3 derniers mois font monter ce ratio à 96% - un quasi-monopole – quand l’utilisateur est un enfant ou un adolescent. Selon Epstein, l’intention est évidente : les adolescents sont les plus influençables et constituent donc la cible la plus favorable pour imposer à moyen terme de nouvelles « avancées » sociétales.
Quant à la méthode employée, Epstein n’a pas étudié le contenu des vidéos proposées. Il a appliqué une moyenne entre les classements établis par trois organisations non partisanes qui ont mesuré les biais de différents médias pour assigner à ces sources des labels : progressiste / conservateur / centriste. Cela permet de mettre les chiffres d’Epstein en perspective : seulement 38% des producteurs de vidéos sur internet sont associés au progressisme. Cela signifie donc que YouTube applique un biais très significatif en faveur des opinions d’une minorité… Google ne bénéficie pas seulement d’un monopole virtuel. Le fonctionnement de ses algorithmes fait que les résultats donnés sont éphémères donc très difficiles à conserver : c’est le « crime parfait » où la manipulation d’opinion laisse très peu de traces. Epstein a dû se résoudre à employer une méthode fastidieuse mais efficace. Il a « recruté » 7566 volontaires pour participer à l’étude – tous inscrits sur les listes électorales et présents dans les 50 Etats américains. Ces personnes ont donné la permission à Epstein de surveiller et enregistrer chacune de leurs utilisations de la barre d’outils Google ou de YouTube. C’est une méthode similaire à celle utilisée par Nielsen pour mesurer les audiences télévisuelles. Il a récemment ajouté 1600 enfants et adolescents de 5 à 17 ans pour enrichir ses données (les premiers résultats sur 3 mois sont mentionnés plus haut) et cherche à étendre son panel à 25 000 personnes de tous âges et orientations politiques.
Epstein, qui s’affiche comme appartenant à la gauche modérée, s’inquiète du pouvoir immense des géants de « Big Tech » qui corrompt les fondements démocratiques. La priorité selon lui est de mettre en lumière publiquement les agissements de Google pour alerter l’opinion et le pouvoir politique. Son objectif est de publier des résultats détaillés sur le site americasdigitalshield.org avant que la campagne de 2024 ne batte son plein. Un impératif démocratique selon lui…