Éducation
Faut-il interdire l’écriture inclusive ?
Rien de mieux pour exclure que l’écriture dite inclusive. Censée ne pas être devoir utilisée dans l’administration ou l’éducation, elle se répand pourtant, petit à petit, par propagande interposée. À tel point qu’un groupe de 32 linguistes avait tenu, en septembre dernier, à souligner les problèmes qu’elle pose à toute personne ayant des difficultés d’apprentissage (dyslexie, dyspraxie, dysphasie…), et même plus largement à tout francophone qui se respecte. « La langue n’a pas pour principe de fonctionnement de désigner le sexe des êtres. Dire à une enfant "Tu es un vrai tyran" ne réfère pas à son sexe, mais à son comportement, indépendant du genre du mot », expliquaient-ils clairement.
Ces professionnels du langage ne sont pas les seuls à se méfier de cette tendance clairement militante. Le député LREM de l’Indre, François Jolivet, a ainsi préparé une proposition de loi visant carrément à interdire l’écriture inclusive à l’école, un « phénomène de mode » dans une République qui « manque de repères ». En effet, par militantisme, des enseignants tentent de lui faire faire son entrée à l’école. Suivons l’avis officiel de l’Académie française, estime le député. Car pour les Académiciens, cette pratique débouche sur « une langue désunie, disparate» qui « crée une confusion confinant à l’illisibilité ».
Et si, pour une fois, l’on prenait en compte l’intérêt des enfants au lieu de se servir encore une fois de l’école comme d’un laboratoire à idéologies ? Pour François Jolivet, le projet de loi contre le séparatisme vise à conforter les grands principes républicains et à son sens, la langue française en est un « Parler une langue correcte, compréhensible et pouvant être apprise par tous est un ferment d’identité nationale », estime-t-il. Pour autant, son amendement a été jugé irrecevable par Richard Ferrand car modifiant le code de l’Éducation nationale. Il faudra donc y revenir, par une autre voie. En effet, « rappelons une évidence : la langue est à tout le monde », soulignaient les 32 linguistes ayant signé une tribune commune au titre explicite : « Une "écriture excluante" » qui « s’impose par la propagande ».
Ces professionnels du langage ne sont pas les seuls à se méfier de cette tendance clairement militante. Le député LREM de l’Indre, François Jolivet, a ainsi préparé une proposition de loi visant carrément à interdire l’écriture inclusive à l’école, un « phénomène de mode » dans une République qui « manque de repères ». En effet, par militantisme, des enseignants tentent de lui faire faire son entrée à l’école. Suivons l’avis officiel de l’Académie française, estime le député. Car pour les Académiciens, cette pratique débouche sur « une langue désunie, disparate» qui « crée une confusion confinant à l’illisibilité ».
Et si, pour une fois, l’on prenait en compte l’intérêt des enfants au lieu de se servir encore une fois de l’école comme d’un laboratoire à idéologies ? Pour François Jolivet, le projet de loi contre le séparatisme vise à conforter les grands principes républicains et à son sens, la langue française en est un « Parler une langue correcte, compréhensible et pouvant être apprise par tous est un ferment d’identité nationale », estime-t-il. Pour autant, son amendement a été jugé irrecevable par Richard Ferrand car modifiant le code de l’Éducation nationale. Il faudra donc y revenir, par une autre voie. En effet, « rappelons une évidence : la langue est à tout le monde », soulignaient les 32 linguistes ayant signé une tribune commune au titre explicite : « Une "écriture excluante" » qui « s’impose par la propagande ».