États-Unis : Les méthodes mafieuses du clan Biden dénoncées par un nouveau lanceur d’alerte
Alors que l’administration démocrate, avec l’appui du FBI, cherche à écarter Donald Trump de l’élection de 2024, la corruption du clan Biden fait l’objet d’une nouvelle dénonciation… Hunter Biden, le fils du Président Joe Biden, est dans l’œil du cyclone depuis que la Chambre des Représentants est contrôlée par une majorité républicaine. Le voile se lève sur une affaire ahurissante dont le retentissement est en passe d’éclipser le scandale du Watergate…
L’affaire dans l’affaire, révélée par le rapport Durham (voir LSDJ 1906), est l’attitude partiale des services de sécurité, le FBI comme la CIA, qui ont tout fait pour cacher les informations alors que Joe Biden était engagé dans la campagne présidentielle de 2020 face à Donald Trump. Ils ont d’abord affirmé que l’ordinateur portable d’Hunter Biden — surnommé « l’ordinateur de l’enfer » à cause de son contenu — était un faux placé par des espions russes… Mais Hunter Biden a lui-même reconnu par la suite qu’il en était bien le propriétaire. On a par ailleurs appris que ce dernier était la cible d’une enquête de l’administration fiscale depuis 2018. Un mandat obtenu par la Chambre des Représentants a permis de tracer des virements juteux en provenance d’Ukraine et de Chine. Au moins 10 millions de dollars venant de sociétés chinoises. L’étude des relevés bancaires a aussi montré que plusieurs membres de la famille Biden ont bénéficié de la générosité d’un fils aussi productif — malgré son addiction aux drogues dures et son manque d’expertise en commerce international (voir LSDJ 1853). Dans les courriels récupérés avec le portable, Hunter parle d’une commission de 10 % à verser au « big guy ». Hunter n’a pas donné d’explication sur l’identité de cet important personnage…
Depuis le début des révélations, la Maison Blanche a gardé la même position : Joe Biden ne s’est jamais mêlé des affaires de son fils… Or cette défense est fragilisée par l’intervention d’un lanceur d’alerte, Gary Shapley Jr., qui supervisait l’enquête menée par l’IRS (l’inspection des impôts US) à partir de novembre 2018 sur les soupçons de fraude fiscale d’Hunter Biden. Ce rebondissement intervient après l’annonce d’un accord trouvé par l’avocat d’Hunter Biden avec la Justice concernant 1,5 million de dollars perçus en 2017 et 2018 et non déclarés au fisc américain. Le « deal » surprend par sa générosité : les charges contre Hunter Biden concernant l’évasion fiscale (et la possession illégale d’armes) se limiteront à de simples délits contre un plaidé coupable. Un tel jugement permettrait de conclure les investigations sans aller plus loin… Ce que dénonce Gary Shapley Jr. et que rapporte Fox News (voir l’article en lien) : le ministère de la Justice aurait travaillé de concert avec le FBI pour gêner la progression de l’enquête. Shapley a communiqué au Congrès la transcription d’un message WhatsApp obtenu à l’époque dans le cadre d’un mandat de perquisition visant l’iCloud (Apple) du téléphone d’Hunter Biden. Ce message a été ignoré par le FBI jusqu’à aujourd’hui.
Le 30 juillet 2017, Hunter Biden envoie un message très agressif à Henry Zhao, le PDG d’Harvest Fund Management, fonds d’investissement basé à Pékin : « Je suis en compagnie de mon père et nous voulons comprendre pourquoi vous n’avez pas encore tenu votre engagement. Dites au directeur que je veux que ce soit résolu maintenant, c’est-à-dire ce soir même. Et, Z, si jamais je reçois un appel ou texto d’une personne autre que vous ou votre patron, je peux vous assurer qu’avec l’appui de la personne assise à côté de moi, de ses relations, sans compter ma rancune personnelle, vous regretterez de ne pas avoir suivi mes instructions. Nous attendons avec mon père votre appel. » Le 4 août 2017, le cabinet d’avocat Owasco d’Hunter Biden a reçu un virement de 100 000 dollars de la firme chinoise CEFC Infrastructure Investment. Puis, le 8 août 2017, cette même CEFC a viré 5 millions de dollars à la société Hudson West III, créée par Hunter Biden avec des partenaires chinois. À partir du 14 août 2017 jusqu’au 3 août 2018, Hunter Biden a ordonné une série de 20 virements de sa firme Owasco à la Lion Hall Group, société de conseil liée à son oncle James Biden, le frère du futur président – pour un total de 1,4 million de dollars. Le témoignage de Gary Shapley Jr. dénonce une obstruction systématique, en particulier le refus de prendre en compte ce message, et pointe du doigt la responsabilité de Merrick Garland, procureur général des États-Unis depuis mars 2021 (l’équivalent de notre ministre de la Justice).
Devant la gravité de l’accusation, le sénateur républicain du Texas Ted Cruz, demande le déclenchement d’une procédure de destitution du Président Biden. Hunter Biden a peut-être menti en prétendant que son père était à ses côtés lors de l’envoi du message… La Maison Blanche se contente de rappeler que le fils du Président a été sous l’emprise de la drogue. Prouver que Joe Biden ne pouvait pas être présent ne devrait pourtant pas être difficile...