Société
Surdose de sexe ! Les jeunes en ont marre…
Le rêve soixante-huitard de la libération sexuelle appartient au passé. L’hypersexualisation de la société a miné la sexualité : trop de sexe tue le désir. Et l’injonction libertaire du « jouir sans entraves ! », qui s’étalait sur les murs du Quartier latin en mai 68, est apparue non pas libératrice mais liberticide. Pour de plus en plus de jeunes du troisième millénaire, le sexe, comme les antibiotiques, « c’est pas automatique ! » Dans les pays occidentaux, les statistiques montrent que les rapports sexuels entre jeunes adultes sont en baisse. Aux Etats-Unis, selon l'Institut General Social Survey, 23% des 18 à 29 ans n'ont eu aucun rapport sexuel l'an passé contre 8% en 2008.
Les causes de ce phénomène sont multiples et souvent, s’additionnent : invasion de la pornographie accessible dès qu’on a un smartphone (dès 10-12 ans !), omniprésence des écrans destructrice de la relation (selon une étude publiée par le Wall Street Journal, 36% des 18-38 ans auraient décliné un rapport sexuel au cours des six derniers mois pour regarder une série ou Netflix…), manque de sommeil, course aux examens, à l’emploi, mode de vie urbain, stress… Sans oublier la crainte des infections sexuellement transmissibles dont la recrudescence, chez les 15-24 ans, préoccupe les médecins, certaines pouvant avoir des conséquences lourdes, telle l’infection à gonocoque qui peut rendre une femme stérile.
Constatant les ravages causés par la pornographie, la Fédération nationale des collèges de gynécologie médicale lance une alerte. Les gynécologues observent un dégoût croissant des filles pour la caricature de l’amour qui exalte les « performances » essentiellement masculines : « De plus en plus de jeunes filles nous disent qu'elles n'ont pas de plaisir avec leurs partenaires », rapporte Pia de Reilhac, présidente de cette fédération. « Ces jeunes femmes, qui n'ont pas encore 25 ans, n'aiment pas faire l'amour avec leur partenaire qui imite les acteurs pornos. » Mais les garçons sont loin d’en sortir indemnes comme en témoigne la croissance des trouble érectiles qui deviennent presqu’aussi fréquents chez les moins de 30 ans que chez les quinquagénaires, les consommateurs de vidéos pornographiques étant largement plus atteints que la moyenne (dans une proportion de 55% contre 33% selon une étude de l’Ifop). Supportant mal l’humiliation de la « panne », près d’un sur quatre de ces moins de trente ans recourt à des aphrodisiaques, aux produits psychoactifs du type Viagra, à l’alcool ou à la drogue.
Mais d’autres, interviewés par Le Parisien (en lien ci-dessous) qui enquête sur cette « génération no sex », trouvent, comme Matheo, 17 ans, « que le sexe sans relation sentimentale, ça ne mène à rien, ça ne comble pas les moments de solitude ». Certes, ce désenchantement ne conduit pas encore à la redécouverte de « vraies fiançailles » dans lesquelles l’abstinence sexuelle, contrairement aux idées reçues, favorise la connaissance, l’estime mutuelle, et pose les bases d’une communication durable. Mais certains jeunes, des chrétiens notamment, ont fait l’expérience de l’abstinence prénuptiale et osent en témoigner (comme ici sur le plateau de l'émission « C'est mon choix » de la chaîne Chérie 25). Ces chastes fiancés réenchantent le monde. Loin d’être des passéistes, ils sont des précurseurs !
Les causes de ce phénomène sont multiples et souvent, s’additionnent : invasion de la pornographie accessible dès qu’on a un smartphone (dès 10-12 ans !), omniprésence des écrans destructrice de la relation (selon une étude publiée par le Wall Street Journal, 36% des 18-38 ans auraient décliné un rapport sexuel au cours des six derniers mois pour regarder une série ou Netflix…), manque de sommeil, course aux examens, à l’emploi, mode de vie urbain, stress… Sans oublier la crainte des infections sexuellement transmissibles dont la recrudescence, chez les 15-24 ans, préoccupe les médecins, certaines pouvant avoir des conséquences lourdes, telle l’infection à gonocoque qui peut rendre une femme stérile.
Constatant les ravages causés par la pornographie, la Fédération nationale des collèges de gynécologie médicale lance une alerte. Les gynécologues observent un dégoût croissant des filles pour la caricature de l’amour qui exalte les « performances » essentiellement masculines : « De plus en plus de jeunes filles nous disent qu'elles n'ont pas de plaisir avec leurs partenaires », rapporte Pia de Reilhac, présidente de cette fédération. « Ces jeunes femmes, qui n'ont pas encore 25 ans, n'aiment pas faire l'amour avec leur partenaire qui imite les acteurs pornos. » Mais les garçons sont loin d’en sortir indemnes comme en témoigne la croissance des trouble érectiles qui deviennent presqu’aussi fréquents chez les moins de 30 ans que chez les quinquagénaires, les consommateurs de vidéos pornographiques étant largement plus atteints que la moyenne (dans une proportion de 55% contre 33% selon une étude de l’Ifop). Supportant mal l’humiliation de la « panne », près d’un sur quatre de ces moins de trente ans recourt à des aphrodisiaques, aux produits psychoactifs du type Viagra, à l’alcool ou à la drogue.
Mais d’autres, interviewés par Le Parisien (en lien ci-dessous) qui enquête sur cette « génération no sex », trouvent, comme Matheo, 17 ans, « que le sexe sans relation sentimentale, ça ne mène à rien, ça ne comble pas les moments de solitude ». Certes, ce désenchantement ne conduit pas encore à la redécouverte de « vraies fiançailles » dans lesquelles l’abstinence sexuelle, contrairement aux idées reçues, favorise la connaissance, l’estime mutuelle, et pose les bases d’une communication durable. Mais certains jeunes, des chrétiens notamment, ont fait l’expérience de l’abstinence prénuptiale et osent en témoigner (comme ici sur le plateau de l'émission « C'est mon choix » de la chaîne Chérie 25). Ces chastes fiancés réenchantent le monde. Loin d’être des passéistes, ils sont des précurseurs !