Histoire
Les derniers jours de Sodome
Peu à peu, l’archéologie contemporaine permet de prouver la véracité historique de faits retracés dans la Bible. C’est le cas de la destruction de la ville antique de Sodome. Celle qui correspondrait aujourd’hui à la ville de Tall el-Hamman, en Jordanie, se situait sur les hauteurs au sud de la vallée du Jourdain, au nord-est de la Mer Morte. Cette cité aurait été jadis cinq fois plus étendue que Jéricho et ses célèbres murailles, et dix fois plus grande que Jérusalem.
Les analyses récemment menées par une équipe de chercheurs ont permis de prouver que cette cité a été rayée de la carte il y a 3600 ans de cela par une météorite. En effet, la strate de sol correspondant à l’âge du bronze présente sur environ 1,5 mètre d’épaisseur des traces de cendres, de poteries et de matériaux de construction aux surface extérieures entièrement fondues. « Preuve que les températures ont pu dépasser les 2000 °C », estime James Kennett, l’un des chercheurs à l’origine de cette découverte, dont les résultats ont été publiés dans le journal Nature Scientific Reports. « Il y a là la preuve d’une importante catastrophe cosmique, près de la ville de Tall el-Hammam. » Une explosion similaire à celle de Tunguska (Sibérie), quand la chute dans l’atmosphère terrestre d’une météorite de 50 à 60 mètres a engendré une explosion dans le ciel équivalant à 12 Mégatonnes. « Le choc de l’explosion au-dessus de Tall el-Hammam a suffi pour niveler la ville, raser les palais et les murs. La distribution des os découverts indique « une désarticulation extrême et une fragmentation des squelettes alentours ».
La preuve de cette catastrophe relatée dans la Bible réside aussi dans le sable, les cristaux de quartz choqués trouvés sur place dans les sédiments et le sol n’ayant pu se former qu’en étant soumis à une pression très élevée. L’impact ayant sans doute également atteint la Mer Morte, les chercheurs ont également retrouvé une quantité anormalement élevée de sel dans cette strate correspondant à l’antique cité de Sodome, mais aussi à la destruction de deux autres cités, Tell es-Sultan (peut-être la Jericho biblique) et Tall-Nimrin. Cette catastrophe expliquerait la raison pour laquelle tout au long de la vallée du Jourdain, des villes ont été abandonnées à cette époque, déplaçant des dizaines de milliers d’habitants. En effet, plus rien ne pouvait plus pousser sur des terres jusque-là fertiles. Il faudra attendre environ 600 ans pour voir de nouveau une ville renaître à Tall el-Hammam.
« Toutes les observations décrites dans la Bible correspondent à une explosion d’origine cosmique, estime James Kennett. Pour autant, il n’y a pas de preuve scientifique que cette cité détruite soit la Sodome de l’Ancien Testament. » Les chercheurs estiment que cette catastrophe aurait pu générer une tradition orale ayant inspiré les auteurs de la Genèse comme la description de la destruction de Jericho par le feu dans le livre de Josué dans l’Ancien Testament.
Les analyses récemment menées par une équipe de chercheurs ont permis de prouver que cette cité a été rayée de la carte il y a 3600 ans de cela par une météorite. En effet, la strate de sol correspondant à l’âge du bronze présente sur environ 1,5 mètre d’épaisseur des traces de cendres, de poteries et de matériaux de construction aux surface extérieures entièrement fondues. « Preuve que les températures ont pu dépasser les 2000 °C », estime James Kennett, l’un des chercheurs à l’origine de cette découverte, dont les résultats ont été publiés dans le journal Nature Scientific Reports. « Il y a là la preuve d’une importante catastrophe cosmique, près de la ville de Tall el-Hammam. » Une explosion similaire à celle de Tunguska (Sibérie), quand la chute dans l’atmosphère terrestre d’une météorite de 50 à 60 mètres a engendré une explosion dans le ciel équivalant à 12 Mégatonnes. « Le choc de l’explosion au-dessus de Tall el-Hammam a suffi pour niveler la ville, raser les palais et les murs. La distribution des os découverts indique « une désarticulation extrême et une fragmentation des squelettes alentours ».
La preuve de cette catastrophe relatée dans la Bible réside aussi dans le sable, les cristaux de quartz choqués trouvés sur place dans les sédiments et le sol n’ayant pu se former qu’en étant soumis à une pression très élevée. L’impact ayant sans doute également atteint la Mer Morte, les chercheurs ont également retrouvé une quantité anormalement élevée de sel dans cette strate correspondant à l’antique cité de Sodome, mais aussi à la destruction de deux autres cités, Tell es-Sultan (peut-être la Jericho biblique) et Tall-Nimrin. Cette catastrophe expliquerait la raison pour laquelle tout au long de la vallée du Jourdain, des villes ont été abandonnées à cette époque, déplaçant des dizaines de milliers d’habitants. En effet, plus rien ne pouvait plus pousser sur des terres jusque-là fertiles. Il faudra attendre environ 600 ans pour voir de nouveau une ville renaître à Tall el-Hammam.
« Toutes les observations décrites dans la Bible correspondent à une explosion d’origine cosmique, estime James Kennett. Pour autant, il n’y a pas de preuve scientifique que cette cité détruite soit la Sodome de l’Ancien Testament. » Les chercheurs estiment que cette catastrophe aurait pu générer une tradition orale ayant inspiré les auteurs de la Genèse comme la description de la destruction de Jericho par le feu dans le livre de Josué dans l’Ancien Testament.