Santé
Congrès des conspis ou cri de conscience scientifique ? L'International Covid Summit
Un congrès scientifique pas comme les autres, dirait-on. Se déroulant sur 4 jours partagés entre Marseille et Massy, le 2ème International Covid Summit (le 1er ayant eu lieu à Rome en septembre 2021) a visiblement agacé certains, surtout les détracteurs du directeur de l’IHU Méditerranée qui a accueilli l’événement et en a donné le premier discours le 30 mars. Le Monde a parlé de la « dernière provocation de Didier Raoult » et Libération d’un congrès « soutenu par toute la planète comploto-antimasque-antivax », tandis que La Provence est allée très loin dans la dérision, se moquant d'un « congrès des conspis » : « Vous pensez que la Terre est plate ? Qu'une soucoupe martienne s'est écrasée à Roswell ? Que Mickaël [sic] Jackson est toujours vivant ? Pourquoi ne pas organiser un colloque à l'Institut hospitalo-universitaire Méditerranée infection de Marseille, où toutes les hypothèses de recherches (vraiment toutes) semblent les bienvenues. »
Il est vrai que le Pr Raoult a ouvertement choisi son camp en s’alliant avec les organisateurs de RéinfoCovid ainsi que le syndicat Enseignement Recherche Libertés et Laurent Mucchielli, sociologue au CNRS. Il est aussi indéniable que le congrès a présenté un mélange assez inhabituel de présentations scientifiques (en défendant notamment les recherches à l’IHU) à côte d’analyses plus philosophiques ou des dénonciations de la politique sanitaire et la censure médicale. Par contre, si des voix critiques dénoncent une dérive « complotiste », d’autres pourraient rétorquer que cette imbrication de science et politique n’est que le reflet du vécu de la population depuis 2 ans, nécessitant une analyse inter-disciplinaire.
Il faudrait par ailleurs souligner que les arguments proprement scientifiques n’ont pas manqué. Robert Malone, pionnier de la technologie ARN messager, a demandé (vidéo 04:05:00) pourquoi la protéine spike générée par les vaccins semble rester dans le corps beaucoup plus longtemps que prévu (avec des conséquences néfastes), évoquant comme piste la modification en laboratoire de l’ARN viral. Cette procédure, remplaçant l’uridine phosphate par la pseudouridine dans le matériel génétique injecté, a été développée quelques années après les recherches de Malone par Katalin Kariko/Drew Weissmann. Largement saluée comme la clé de la réussite des vaccins ARN, elle les rend plus stables et évite l’élimination par le système immunitaire avant de livrer leur matériel génétique aux cellules. Cependant, pour Malone, cette stabilité pourrait justement être ce qui empêcherait également le drainage de la protéine spike après vaccination.
D’autres intervenants ont également examiné les effets délétères de la protéine spike dans le corps suite à une infection par le covid ou l’injection d’un vaccin ARN messager. La neurologue milanaise Rosanna Chifari Negri (vidéo: 02:55:52) a évoqué Stéphanie Seneff (MIT) et Luc Montagnier concernant un possible lien avec les maladies neurodégéneratives, tandis que le pathologiste américain Ryan Cole (04:26:20) a parlé de la dysrégulation du système immunitaire par la protéine spike, notamment au niveau des récepteurs de type toll qui surveillent les cancers.
Quant à l’avenir de la pandémie, le vaccinologue belge Geert vanden Bossche (04:52:00), connu pour sa critique de l’utilisation massive de vaccins non-stérilisants pendant la pandémie, a appelé à la vigilance malgré la faible virulence des variants omicron (BA1 et 2). Il a décrit un mécanisme possible pour l’évolution – sous pression sélective des anticorps (peu efficaces) sollicités par les vaccins – d’un variant à la fois plus infectieux et plus virulent qui échapperait à la protection actuelle des vaccins contre les formes graves du covid. Vanden Bossche estime que la seule solution pour éviter ce scénario est d’abandonner les campagnes de vaccination en faveur d’une approche préventive anti-virale.
Le cardiologue Peter McCullough (03:48:44), déjà invité à présenter à l’IHU Méditerranée, a tiré l’attention sur les données sur les effets adverses finalement publiées sur des instructions de la justice américaine par Pfizer (récemment accusé par l’épidémiologiste dissident Paul Alexander de lui avoir offert un salaire de $50 000 par mois pour qu’il arrête ses critiques acerbes du géant pharmaceutique). Ces données révèlent que 1223 décès associés au vaccin Pfizer-BioNTech avaient été notés pour la période allant de décembre 2020 à février 2021 sans réaction des autorités sanitaires... McCullough vient également de réaliser un entretien (audio: 43:00) avec le chercheur italien Panagis Polykretis, auteur d’un article récent soulignant l’inévitabilité de réactions autoimmunes dans le cas où la protéine spike fabriquée par les cellules suite à la vaccination serait identifiée par le complexe majeur d’histocompatibilité du corps humain comme un antigène étranger. Selon Polykretis, ce danger n’existe pas pour les vaccins classiques mais serait bien réel dans le cas des vaccins à ARN messager. Complotisme ou recherche médicale responsable ? Aux lecteurs de juger.
Il est vrai que le Pr Raoult a ouvertement choisi son camp en s’alliant avec les organisateurs de RéinfoCovid ainsi que le syndicat Enseignement Recherche Libertés et Laurent Mucchielli, sociologue au CNRS. Il est aussi indéniable que le congrès a présenté un mélange assez inhabituel de présentations scientifiques (en défendant notamment les recherches à l’IHU) à côte d’analyses plus philosophiques ou des dénonciations de la politique sanitaire et la censure médicale. Par contre, si des voix critiques dénoncent une dérive « complotiste », d’autres pourraient rétorquer que cette imbrication de science et politique n’est que le reflet du vécu de la population depuis 2 ans, nécessitant une analyse inter-disciplinaire.
Il faudrait par ailleurs souligner que les arguments proprement scientifiques n’ont pas manqué. Robert Malone, pionnier de la technologie ARN messager, a demandé (vidéo 04:05:00) pourquoi la protéine spike générée par les vaccins semble rester dans le corps beaucoup plus longtemps que prévu (avec des conséquences néfastes), évoquant comme piste la modification en laboratoire de l’ARN viral. Cette procédure, remplaçant l’uridine phosphate par la pseudouridine dans le matériel génétique injecté, a été développée quelques années après les recherches de Malone par Katalin Kariko/Drew Weissmann. Largement saluée comme la clé de la réussite des vaccins ARN, elle les rend plus stables et évite l’élimination par le système immunitaire avant de livrer leur matériel génétique aux cellules. Cependant, pour Malone, cette stabilité pourrait justement être ce qui empêcherait également le drainage de la protéine spike après vaccination.
D’autres intervenants ont également examiné les effets délétères de la protéine spike dans le corps suite à une infection par le covid ou l’injection d’un vaccin ARN messager. La neurologue milanaise Rosanna Chifari Negri (vidéo: 02:55:52) a évoqué Stéphanie Seneff (MIT) et Luc Montagnier concernant un possible lien avec les maladies neurodégéneratives, tandis que le pathologiste américain Ryan Cole (04:26:20) a parlé de la dysrégulation du système immunitaire par la protéine spike, notamment au niveau des récepteurs de type toll qui surveillent les cancers.
Quant à l’avenir de la pandémie, le vaccinologue belge Geert vanden Bossche (04:52:00), connu pour sa critique de l’utilisation massive de vaccins non-stérilisants pendant la pandémie, a appelé à la vigilance malgré la faible virulence des variants omicron (BA1 et 2). Il a décrit un mécanisme possible pour l’évolution – sous pression sélective des anticorps (peu efficaces) sollicités par les vaccins – d’un variant à la fois plus infectieux et plus virulent qui échapperait à la protection actuelle des vaccins contre les formes graves du covid. Vanden Bossche estime que la seule solution pour éviter ce scénario est d’abandonner les campagnes de vaccination en faveur d’une approche préventive anti-virale.
Le cardiologue Peter McCullough (03:48:44), déjà invité à présenter à l’IHU Méditerranée, a tiré l’attention sur les données sur les effets adverses finalement publiées sur des instructions de la justice américaine par Pfizer (récemment accusé par l’épidémiologiste dissident Paul Alexander de lui avoir offert un salaire de $50 000 par mois pour qu’il arrête ses critiques acerbes du géant pharmaceutique). Ces données révèlent que 1223 décès associés au vaccin Pfizer-BioNTech avaient été notés pour la période allant de décembre 2020 à février 2021 sans réaction des autorités sanitaires... McCullough vient également de réaliser un entretien (audio: 43:00) avec le chercheur italien Panagis Polykretis, auteur d’un article récent soulignant l’inévitabilité de réactions autoimmunes dans le cas où la protéine spike fabriquée par les cellules suite à la vaccination serait identifiée par le complexe majeur d’histocompatibilité du corps humain comme un antigène étranger. Selon Polykretis, ce danger n’existe pas pour les vaccins classiques mais serait bien réel dans le cas des vaccins à ARN messager. Complotisme ou recherche médicale responsable ? Aux lecteurs de juger.
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